Nunc est bibendum est une association culturelle sans but lucratif dédiée à l'évocation de l'Antiquité par les arts de la table.
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octobre

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Dès le 29 mai 2025, le Musée de la Romanité vous
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Dès le 29 mai 2025, le Musée de la Romanité vous invite à une immersion dans l’histoire fascinante de la Gaule romaine avec l’exposition «Gaulois, mais Romains! Chefs-d’œuvre du musée d’Archéologie nationale».
À travers un partenariat exceptionnel avec le Musée d’Archéologie nationale – Domaine national du Château de Saint-Germain-en-Laye, l’exposition explore la manière dont les cultures gauloise et romaine se sont entremêlées pour façonner une identité nouvelle, riche et complexe. Ce dialogue entre deux civilisations révèle une société en pleine mutation, où traditions locales et influences romaines s’unissent pour former un véritable art de vivre gallo-romain. Une immersion historique qui vous offre un nouvel éclairage captivant sur la Gaule romaine.
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Dates
Mai 29, 2025 - janvier 4, 2026 (Toute la journée)

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À travers une exposition et un programme culturel foisonnant, Alea propose une réflexion sur
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À travers une exposition et un programme culturel foisonnant, Alea propose une réflexion sur les parcours de vie. À la lumière des trajectoires d’hommes et de femmes de l’Antiquité, elle invite à interroger nos propres libertés de choix et d’action, à l’heure où l’égalité est plus que jamais au coeur des débats.
Exposition
Au 2e siècle apr. J.-C., l’Empire romain compte plus de 50 millions d’habitants. Toutes et tous n’y mènent pas la même vie. Hommes, femmes, pauvres, riches, citoyens, esclaves… La société se compose d’une multitude de catégories sociales. Chacune d’entre elles implique des droits, des devoirs et des privilèges différents.
L’exposition Alea vous invite à suivre les membres d’une famille gallo-romaine fictive et à partager avec eux quelques étapes marquantes de leur parcours de vie. La matrone Alba, l’esclave Aptus, la jeune Flora ou son cousin Secundus : qui accompagnerez-vous durant votre visite ?
Parcours enfant dès 10 ans
Programme culturel
Les activités du programme culturel approfondissent les thématiques de l’exposition Alea et ouvrent de nouvelles pistes entre passé et présent. En famille ou entre amis, glissez-vous dans la peau de personnages ayant vécu dans la région il y a 2’000 ans, interrogez-vous sur les parcours atypiques ou minoritaires, prenez la plume pour donner vie à des objets ou menez l’enquête avec des archéologues.
Dates
Septembre 19, 2025 - avril 6, 2026 (Toute la journée)

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Pour marquer son jubilé, Lugdunum – Musée et théâtres romains présente une grande exposition qui explore le rapport à l’art et à l’héritage culturel il y a 2 000 ans. Qu’est-ce
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Pour marquer son jubilé, Lugdunum – Musée et théâtres romains présente une grande exposition qui explore le rapport à l’art et à l’héritage culturel il y a 2 000 ans.
Qu’est-ce que l’art pour les Romains ? Où se situe l’art dans la cité ? Quel est le statut de l’artiste ? Quel rapport les Romains ont-ils avec l’art grec ?
Rencontrez des œuvres d’exception, provenant de France et d’Italie, et plongez dans l’univers de l’art chez les Romains.
Dates
Octobre 3, 2025 - juin 7, 2026 (Toute la journée)
Les prochaines fêtes du calendrier romain
octobre
202511octToute la journéeRepeating EventMeditrinalia
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D'après un détail de la mosaïque de Lycurgue, musée de Saint-Romain-en-Gal (dessin
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Ante diem quintum idus Octobres
Les Meditrinalia étaient une fête religieuse de la Rome antique célébrée le 11 octobre. Cette festivité était liée à la nouvelle vendange et marquait un moment important dans le calendrier agricole romain.
L’étymologie du nom Meditrinalia est sujette à débat. Certains chercheurs le font dériver du latin mederi signifiant «guérir», ce qui suggérerait un lien avec des propriétés curatives attribuées au vin. D’autres y voient plutôt une référence à sa position médiane dans les trois mois d’automne. Bien que les détails précis de ses origines soient obscurs, on sait que cette fête était anciennement associée à Jupiter et revêtait une importance particulière dans la Rome agricole primitive. Le point central des Meditrinalia était la dégustation rituelle du vin nouveau, mélangé au vin de l’année précédente. Cette pratique s’accompagnait de libations offertes aux dieux, notamment ceux liés à la santé et à la guérison.
Au fil du temps, les interprétations de la fête ont évolué. Une déesse nommée Meditrina, associée à la santé et à la longévité, semble avoir été inventée tardivement pour expliquer l’origine du festival. Cependant, cette divinité n’apparaît pas dans les sources les plus anciennes. Il est important de noter que malgré certaines affirmations modernes, les Meditrinalia n’étaient pas simplement une « fête des vendanges ». Leur signification religieuse et rituelle était plus complexe, mêlant des aspects agricoles, médicaux et spirituels.
Voir l’article: Fête des Meditrinalia: à votre santé!
Dates
Octobre 11, 2025 Toute la journée
202513octToute la journéeRepeating EventFontinalia
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Ante diem tertium idus Octobres Les Fontinalia étaient
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Ante diem tertium idus Octobres
Les Fontinalia étaient une fête religieuse annuelle de la Rome antique. Cette célébration se tenait le 13 octobre et était dédiée à Fontus, divinité associée aux sources et aux eaux courantes.
Le rituel principal des Fontinalia consistait à orner les fontaines de guirlandes. Les Romains jetaient également des fleurs dans les sources et couronnaient les puits.
Notre principale source d’information sur cette fête est Varron, érudit romain du 1er siècle avant J.-C. Dans son ouvrage De lingua latina, il mentionne les Fontinalia en ces termes:
«Les Fontanalia, du mot Fons (source), car c’est le jour de fête de cette divinité; à cette occasion, on jette des couronnes dans les sources et on couronne les puits.»[1]
Cette description succincte de Varron constitue l’essentiel de ce que nous savons avec certitude sur le déroulement de cette fête. Les Fontinalia s’inscrivaient dans le calendrier religieux romain, reflétant l’importance accordée aux sources d’eau dans la culture et la religion de la Rome antique.
[1] Varron, De lingua latina, livre VI, 22: Fontanalia a Fonte, quod is dies feriae eius; ab eo tum et in fontes coronas iaciunt et puteos coronant.
Dates
Octobre 13, 2025 Toute la journée
202515octToute la journéeRepeating EventOctober equus
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D'après une tête de cheval en bronze, dite "Protomé Médicis", 4e s. av. notre ère, Grèce, Musée archéologique
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Idibus Octobribus
L’October equus, ou «Cheval d’octobre», est une fête religieuse de la Rome antique célébrée en l’honneur de Mars le 15 octobre, marquant la fin des campagnes agricoles et militaires. Ce rite est unique à Rome, étant le seul où un cheval était sacrifié. Il se déroulait lors de l’une des trois courses de chevaux annuelles dédiées à Mars. Des écrits du 1er siècle avant J.-C. et du 1er siècle après J.-C. fournissent des détails sur ce rituel, qui a fait l’objet de nombreuses interprétations et débats parmi les historiens modernes. Tous s’accordent toutefois sur l’ancienneté de cette pratique, remontant à la période royale de Rome.
La cérémonie ne portait pas de nom spécifique. Elle est simplement désignée par la victime du sacrifice, le cheval. Le rituel se déroulait au Champ de Mars, un espace traditionnellement dédié à Mars, où les chevaux paissaient et s’entraînaient. Le flamen martialis, en présence des pontifes, présidait la cérémonie, qui débutait par une course de chars, ou biges, tirés par deux chevaux. Le cheval de droite du char vainqueur devenait la victime du sacrifice. Contrairement aux sacrifices ordinaires, l’animal n’était pas égorgé, mais tué d’un coup de javelot, puis immolé sur l’autel de Mars.
Dès que le cheval était abattu, sa queue était coupée et rapidement transportée à la Regia, un bâtiment situé au forum, où son sang était versé sur les cendres du foyer sacré. La décapitation du cheval constituait le troisième acte du rituel. La tête, ornée d’une guirlande de pains, devenait l’objet d’une lutte entre deux quartiers de Rome: les Sacravienses, habitants de la Via Sacra, et les Suburanenses, habitants de Subura. Si les premiers l’emportaient, la tête était clouée aux murs de la Regia; si les seconds triomphaient, elle était exposée au sommet de la tour Mamilienne, dont l’emplacement exact demeure incertain.
Bien que les historiens connaissent le sort réservé à la queue et à la tête du cheval, le destin de la partie centrale du corps reste encore un mystère.
Malgré les témoignages des auteurs antiques, tels que Varron et Festus, les raisons précises du sacrifice d’un cheval en octobre restent floues. Pourquoi un cheval et non un autre animal? Pourquoi ce mois en particulier ? Les hypothèses abondent, mais aucune explication définitive n’a été retenue. Le cheval, associé à la guerre, était peut-être perçu comme un symbole de vitalité à offrir aux dieux pour assurer la prospérité des récoltes.
Pour en savoir plus: article October equus sur Wikipedia.
Dates
Octobre 15, 2025 Toute la journée
202519octToute la journéeRepeating EventArmilustrium
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D'après un relief représentant des boucliers et des armes, provenant du temple d'Hadrien, Musées du Capitole, Rome.
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Ante diem quartum decimum kalendas Novembres
L’Armilustrium était une cérémonie religieuse célébrée par les Romains chaque année le 19 octobre. Consacrée à Mars, le dieu de la guerre, cette fête revêtait une importance particulière dans le calendrier religieux romain. Elle marquait le moment où les armées romaines rentraient à Rome après la campagne militaire annuelle, et elle était l’occasion de purifier les armes et d’honorer Mars. Bien que moins connue que d’autres fêtes liées à la guerre, comme les Quinquatries ou les Lupercales, .
Le mot Armilustrium est dérivé du latin arma, qui signifie « arme », et lustratio, signifiant « purification ». Cette étymologie illustre le cœur de la célébration: une purification rituelle des armes des soldats au retour des batailles. Ce rite visait à rendre les armes inoffensives, ou du moins à les sanctifier après leur usage meurtrier, et à protéger la cité de Rome des souillures associées au sang versé.
L’Armilustrium se tenait principalement sur l’Aventin, une des collines les plus importantes de Rome. Selon les sources, la cérémonie était marquée par des processions, des danses, et la sonnerie des trompettes militaires, symboles de la guerre et de la victoire. Les armes des soldats étaient purifiées lors d’un rituel solennel, au cours duquel elles étaient ornées de guirlandes et soumises à des rites propitiatoires en l’honneur de Mars.
Comme de nombreuses célébrations religieuses romaines, l’Armilustrium répondait à des objectifs à la fois religieux et politiques. À Rome, la guerre n’était jamais une simple affaire militaire; elle était un acte religieux. Avant de partir en campagne, les armées devaient être bénies par les prêtres, les auspices devaient être pris pour s’assurer que les dieux étaient favorables, et Mars, en tant que patron des soldats, devait être consulté et honoré. De même, une fois la guerre terminée, il était essentiel de rendre grâce au dieu et de purifier les armes, non seulement pour expier les violences commises, mais aussi pour assurer la protection continue de Rome.
L’Armilustrium intervenait à la fin de la saison des campagnes militaires, avant l’hiver, lorsque les soldats retournaient dans la ville. Dans ce contexte, la cérémonie marquait symboliquement la fin de l’activité militaire pour l’année, un repos temporaire pour les armes, et une réaffirmation de la puissance divine de Mars, garant de la force militaire romaine.
Les Saliens, prêtres de Mars, jouaient un rôle central dans l’Armilustrium. Ces prêtres, habillés d’armures, exécutaient des danses rituelles et chantaient des hymnes en l’honneur de Mars. Les danses armées des Saliens sont souvent associées à l’idée de la protection de l’État par le dieu de la guerre. Leur présence lors de l’Armilustrium soulignait l’importance du lien entre la guerre et la religion dans la pensée romaine.
Les Saliens, en dansant et en brandissant leurs boucliers sacrés (ancilia), participaient à la lustratio, ce processus de purification qui était un aspect central de la fête. Cette procession des armes était aussi un moment où le peuple pouvait contempler la force militaire de Rome et se rappeler que leur sécurité dépendait à la fois de l’habileté des soldats et du soutien des dieux.
Dates
Octobre 19, 2025 Toute la journée
novembre
202504novToute la journéeRepeating EventLudi Plebeii
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Pridie Nonas Novembres -
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Pridie Nonas Novembres – Ante diem quintum decimum Kalendas Decembres
Les Ludi Plebeii (Jeux Plébéiens) étaient un festival religieux de la Rome antique qui se déroulait du 4 au 17 novembre. Ces jeux comprenaient à la fois des représentations théâtrales (ludi scaenici) et des compétitions athlétiques, visant à divertir le peuple romain.
Bien que Cicéron les considérait comme les plus anciens jeux romains, l’histoire précise des Ludi Plebeii reste incertaine. Ils sont attestés comme événement annuel à partir de 220 av. J.-C., mais pourraient être bien plus anciens. Certains historiens suggèrent que ces jeux auraient pu être créés par les plébéiens dès le 5e ou 4e siècle av. J.-C. comme une affirmation de leur identité propre.
Les Ludi Plebeii étaient organisés par les édiles plébéiens et célébraient la liberté politique de la plèbe. Cependant, les traditions divergent sur la nature exacte de cette liberté: certains y voyaient une commémoration de la libération de la tyrannie des Tarquins, tandis que d’autres l’interprétaient comme une célébration de l’émancipation de la domination patricienne.
Selon certaines sources, les jeux se tenaient dans le Circus Flaminius, un lieu associé au peuple romain. Le festival incluait plusieurs événements majeurs: un festin en l’honneur de Jupiter (Epulum Iovis) le 13 novembre; une parade de cavalerie le 14 novembre etdes jeux du cirque (ludi circenses), principalement des courses de chars, du 15 au 17 novembre. Cependant, la localisation dans le Circus Flaminius est remise en question, car ce cirque ne disposait pas de piste pour les courses de chars.
La comédie Stichus de Plaute fut présentée pour la première fois lors des Ludi Plebeii de 200 avant notre ère. Et en 216 av. J.-C., les jeux durent être répétés trois fois en raison d’une faute rituelle (vitium) qui avait perturbé le bon déroulement des événements.
Dates
Novembre 4, 2025 Toute la journée
202524novToute la journée21décRepeating EventBrumalia
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Détail de la statue d'un éphèbe couronné de lierre. Fin du 1er siècle, Volubilis. Musée archéologique de Rabat,
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Ante diem octavum Kalendas Decembres – Ante diem duodecimum Kalendas Januarias
Dans le calendrier romain, les Brumalia étaient des fêtes hivernales célébrées à la fin de novembre et en décembre. Peu connues en comparaison des Saturnales ou des Lupercales, ces festivités mettaient en lumière l’importance des cycles saisonniers dans la vie des Romains et des peuples de l’Antiquité.
Le terme Brumalia dérive du mot latin bruma, qui signifie « le jour le plus court » ou « solstice d’hiver », marquant ainsi le début de la célébration, autour du 24 novembre. Cette fête s’étendait souvent jusqu’au solstice d’hiver, au 21 décembre, voire au-delà dans certaines pratiques locales. L’esprit de ces célébrations était avant tout agricole et pastoral, mais elles prenaient aussi des accents religieux et politiques.
Les Brumalia remontent aux temps pré-romains, ancrées dans la reconnaissance des forces naturelles qui rythmaient les saisons. À l’approche de l’hiver, les récoltes étaient terminées, les champs étaient en sommeil, et les bêtes avaient été abattues ou mises à l’abri pour survivre au froid. C’était donc un moment propice à la réflexion, à l’introspection, mais aussi aux célébrations.
Durant les Brumalia, les Romains honoraient plusieurs divinités. On offrait des sacrifices à Saturne, le dieu du temps et de l’agriculture, pour protéger les récoltes, et à Cérès, déesse des moissons. La figure d’Apollon, dieu solaire et protecteur de l’hiver, était également centrale, car il symbolisait le retour progressif de la lumière après la période la plus sombre de l’année. On priait pour la bonne santé des récoltes à venir et pour la fécondité de la terre.
Les festivités comportaient des aspects festifs et conviviaux. Il était de coutume d’offrir des cadeaux, en particulier des couronnes de lierre, symbole de longévité, mais aussi de déguster du vin nouveau. L’ivresse, symbolisant l’abandon à la nature, faisait partie intégrante des réjouissances, tout comme les banquets, qui marquaient une pause dans les rigueurs de l’hiver.
Sous l’Empire, et particulièrement durant le règne de l’empereur Justinien, les Brumalia devinrent des célébrations plus formelles, adoptées par la cour impériale de Constantinople. Bien que ces fêtes eussent à l’origine une dimension païenne, elles s’adaptèrent aux réalités de la nouvelle culture chrétienne. En effet, Justinien lui-même prolongea certaines des pratiques, en les liant à des commémorations plus civiques, tout en s’éloignant des anciens cultes polythéistes.
Le dernier vestige des Brumalia fut probablement absorbé par les festivités chrétiennes autour de Noël. La tradition du festin, du vin, et des cadeaux survécut dans les pratiques populaires, mais le sens religieux évolua.
Dates
Novembre 24, 2025 - décembre 21, 2025 (Toute la journée)
Les membres collectifs de l'association (congregationes sociae):


