Nunc est bibendum est une association culturelle sans but lucratif dédiée à l’évocation de l’Antiquité par les arts de la table.
Evénement(s) de l’association à venir
avril
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🎉 NOTATE DIEM! 📅 Nunc est bibendum participera au prochain Festival Histoire et Cité à Genève: 🗓 JEUDI 3 AVRIL 2025 🔹 Flash-conférences : 📖 De la cage à la casserole : la consommation
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🎉 NOTATE DIEM! 📅
Nunc est bibendum participera au prochain Festival Histoire et Cité à Genève:
🗓 JEUDI 3 AVRIL 2025
🔹 Flash-conférences :
📖 De la cage à la casserole : la consommation antique des animaux
⏰ 17h30 à 18h30📍 Uni Dufour, Salle U260
🔹 Dégustation de plats antiques :
🍴 18h30 à 19h15 📍 RDC d’Uni Dufour, proche du bar La Guinguette
🖊 Réservez la date pour venir nous écouter, nous soutenir et nous aider! ✨
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mars

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Venez découvrir Saisons romaines, la nouvelle exposition temporaire du musée, organisée en partenariat avec le
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Venez découvrir Saisons romaines, la nouvelle exposition temporaire du musée, organisée en partenariat avec le musée d’Archéologie nationale – Domaine national de Saint-Germain-en-Laye.
La mosaïque des Saisons
Datée du IIIe siècle, la mosaïque dite des Saisons, représente des activités agricoles ou des rituels regroupés autour de
personnifications des quatre saisons.
Découverte sur le site archéologique de Saint-Romain-en-Gal en octobre 1890, elle a été acquise par le musée du Louvre en 1892.
Conservée au musée d’Archéologie nationale depuis 1935, elle a fait l’objet d’une importante restauration par l’atelier de restauration
de mosaïques et d’enduits peints du musée de Saint-Romain-en-Gal en 2022 et en 2023.
La mosaïque des Saisons est présentée pour la première fois sur son lieu de découverte.
Dates
juin 21, 2024 - décembre 31, 2026 (Toute la journée)

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Gaulois, Carthaginois, Thraces, Syriens, Grecs… À travers le parcours de vie de six personnages,
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Gaulois, Carthaginois, Thraces, Syriens, Grecs… À travers le parcours de vie de six personnages, ayant réellement existé, la nouvelle exposition de Lugdunum – Musée et théâtres romains invite le visiteur au cœur de la dimension multiculturelle de l’Empire romain. Comment Rome maintient-elle son pouvoir au sein d’un territoire immense et pluriel ? Comment coexiste cette mosaïque de peuples et de coutumes ? Existe-il différentes façons d’être Romain?
L’exposition présente des collections du musée, enrichies de nombreux prêts exceptionnels du Louvre et d’autres institutions nationales et européennes, qui viennent appuyer et enrichir le récit de vie des personnages.
Elle fait également la part belle aux dispositifs interactifs et aux illustrations grands formats pour mieux s’immerger dans l’univers des personnages (projections animées pour faire parler les écritures ; cartes animées ; films ; manipulations ; récits sonores…).
Un projet artistique et participatif exceptionnel, en résonance avec cette exposition temporaire, vient débuter et clôturer le parcours d’exposition. Portée par le poète Mehdi Krüger et son collectif d’artistes, cette création contemporaine et évolutive invite les visiteurs à partager leurs trajectoires de vie lors d’ateliers d’écriture poétique et de captations vidéo, puis lors d’une performance scénique portée par l’artiste. Le programme détaillé sera dévoilé à la rentrée.
Dates
octobre 4, 2024 - juin 1, 2025 (Toute la journée)

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Le Genevois Henri-Édouard Naville (1844-1926) compte parmi les fondateurs de l’égyptologie moderne. Il est
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Le Genevois Henri-Édouard Naville (1844-1926) compte parmi les fondateurs de l’égyptologie moderne. Il est connu notamment pour son édition du Livre des Morts ainsi que ses fouilles à Tell Basta. Son épouse, Marguerite-Isabelle Naville (1852-1930), née de Pourtalès, s’est non seulement consacrée avec dévouement à l’éducation de leurs quatre enfants, mais elle a également contribué de manière décisive au succès d’Édouard Naville en réalisant des dessins techniques de grande qualité pour ses publications.
La conservation jusqu’à nos jours de nombreux récits de voyage, journaux intimes, lettres et photographies de leur séjours en Égypte et de leur engagement humanitaire pendant la Première Guerre mondiale, nous permet de lever le voile sur la vie et les motivations de ce couple exceptionnel.
Horaires : lundi et mercredi, 11h à 18h
Ouvertures exceptionnelles : le jeudi 13 mars de 18h à 21h pour la Nuit des Bains et le samedi 17 mai de 18h à 23h pour la Nuit des Musées
Cycle de conférences Les lundis aux moulages – Éclairages sur l’exposition
Collection des moulages, 12h30 (durée environ 30 min)
- 17 mars Édouard Naville chez Bastet: les fouilles de Tell Basta / Bubastis, par Audrey Eller
- 24 mars Le «lot Naville» de la Collection Ostraca, par Christine Pönitz-Hunziker
- 31 mars Marguerite Naville-de Pourtalès, épouse, mère et égyptologue. Considérations sur sa collaboration avec Édouard Naville, par Hugo Gottlieb, en présence des autrices de La plume, le pinceaux et la prière
- 7 avril Ramsès, Osorkon et Édouard: les neuf vies d’une statue, par Timothy Pönitz
- 28 avril Édouard Naville: premier égyptologue suisse, par Maël Ravaz
- 5 mai L’exploration et la visualisation des archives d’Édouard et Marguerite Naville, par Mariella Daghfal
- 12 mai Les archives des Naville au MAH, par Noémie Monbaron
Dates
mars 10, 2025 - mai 15, 2025 (Toute la journée)
Les prochaines fêtes du calendrier romain
mars
202501marsToute la journée24Repeating EventFeriae Marti
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Kalendis Martiis - Ante diem nonum Kalendas Apriles La danse des prêtres
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Kalendis Martiis – Ante diem nonum Kalendas Apriles

Les Feriae Marti, célébrées le premier jour de mars, marquaient le début de l’année religieuse dans l’ancien calendrier romain, honorant Mars, le dieu de la guerre et du renouveau printanier. Cette fête symbolisait non seulement l’arrivée du printemps mais aussi le début des campagnes militaires, reflétant l’importance de Mars non seulement comme divinité guerrière mais aussi comme force vitale du renouveau et de la fertilité.
Les célébrations des Feriae Marti s’entrelaçaient avec des rituels propices au nouveau cycle annuel, une tradition qui a perduré même après que mars a cessé d’être le premier mois de l’année. Le premier jour, dédié au dies natalis Martis (jour de naissance de Mars), voyait une variété de rituels et de sacrifices. Les femmes sacrifiaient des coqs, tandis que les hommes offraient des animaux plus imposants comme des taureaux, des porcs, des béliers, et occasionnellement des chevaux, pour honorer le dieu.
Une des caractéristiques les plus remarquables des Feriae Marti était la procession des prêtres Saliens. Ces prêtres, vêtus d’anciens atours militaires, parcouraient la ville en frappant leurs boucliers avec leurs épées, s’arrêtant pour réaliser des danses rituelles au son de la flûte et pour chanter le Carmen Saliare, un hymne ancien dont les paroles étaient incompréhensibles même pour les Romains de l’époque. Ces danses et chants avaient lieu principalement les 1er, 9, et 23 mars, marquant ainsi des moments forts du festival.
Selon la légende, Jupiter avait envoyé sur terre l’ancile, un bouclier sacré appartenant à Mars, et déclaré que le destin de Rome était lié à sa protection. Pour prévenir sa perte ou sa destruction, le roi Numa Pompilius aurait fait fabriquer plusieurs copies de cet ancile, qui étaient conservées et vénérées dans le temple de Mars et portées en procession par les Saliens.
Les Feriae Marti comprenaient également des rites de purification, tels que le renouvellement des couronnes de laurier et du feu sacré dans le temple de Vesta, ainsi que la mise en scène de combats simulés dans le Champ de Mars, rappelant la préparation aux campagnes militaires.
Dates
mars 1, 2025 - mars 24, 2025 (Toute la journée)
202524marsToute la journéeRepeating EventHilaria
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Ante diem septimum Kalendas Apriles
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Ante diem septimum Kalendas Apriles

EN BREF: Les Hilaria, célébrées le 25 mars dans la Rome antique, marquaient le jour où la lumière l’emportait enfin sur les ténèbres après l’équinoxe. Cette fête en l’honneur de Cybèle suivait des jours de deuil commémorant la mort d’Attis, son amant. L’atmosphère changeait radicalement : processions solennelles, mascarades et déguisements remplaçaient la tristesse. Particularité rare : chacun pouvait imiter qui il voulait, même les magistrats, créant un moment de liberté exceptionnelle dans la société romaine.
Les Hilaria: quand Rome célébrait le triomphe de la lumière
Les Hilaria constituaient une fête importante du calendrier religieux romain. Ce terme, dérivé du latin hilaris («joyeux») et de l’adjectif grec hilaros (ἱλαρός, «gai», «joyeux»), désignait littéralement «les [jours] joyeux». Cette fête était célébrée le 25 mars, soit le septième jour avant les calendes d’avril, correspondant au premier jour après l’équinoxe de printemps où la durée du jour dépassait celle de la nuit.
À l’origine, selon Maxime le Confesseur dans ses commentaires sur les épîtres de Denys l’Aréopagite, le terme «hilaria» pouvait désigner n’importe quelle période de réjouissance, qu’elle soit privée ou publique. Parmi les occasions privées, on comptait les mariages ou les naissances d’enfants. Dans la sphère publique, il s’agissait des jours de réjouissances proclamés par un nouvel empereur.
Les Romains empruntèrent cette fête aux Grecs, qui l’appelaient Anabasis (Ἀνάβασις, «Ascension»). La veille, ils observaient un jour de deuil nommé Katabasis (Κατάβασις, «Descente»). Plus tard, les auteurs grecs adoptèrent à leur tour le terme latin, comme en témoigne Photios de Constantinople dans sa «Bibliothèque», où il cite la vie du philosophe Isidore d’Alexandrie mentionnant les Hilaria.
Le culte de Cybèle à Rome
Les Hilaria étaient dédiées à Cybèle, la Magna Mater (Grande Mère), une divinité d’origine phrygienne introduite à Rome à la fin du IIIe siècle avant notre ère. Selon les sources historiques, son culte était établi dans le Temple de la Magna Mater sur le Palatin.
Cette déesse, vénérée depuis le Néolithique en Anatolie, particulièrement à Pessinonte et Pergame, était associée à Attis, dieu de la végétation. Ensemble, ils symbolisaient le renouveau printanier et le cycle de la vie. L’Histoire Auguste, recueil biographique des empereurs romains, distingue cette célébration en l’appelant spécifiquement Hilaria Matris Deûm (les Hilaria de la Mère des Dieux).
Le cycle cérémoniel
Les Hilaria s’inscrivaient dans une séquence rituelle plus large honorant Cybèle et Attis. Salluste, philosophe du IVe siècle, en décrit ainsi la structure fondamentale dans son traité Sur les dieux et le monde:
«Et d’abord nous-mêmes, étant tombés du ciel et vivant avec la nymphe, sommes dans l’abattement, et nous nous abstenons de grain et de toute nourriture riche ou impure, car elles sont hostiles à l’âme. Puis vient la coupe de l’arbre et le jeûne, comme si nous coupions aussi le processus ultérieur de génération. Ensuite, l’alimentation avec du lait, comme si nous étions nés de nouveau; puis viennent les réjouissances et les guirlandes, et pour ainsi dire, un retour vers les Dieux.»
Ce cycle cérémoniel, documenté dans la Chronographie de 354, se déroulait comme suit:
- 15 mars – Canna intrat («La canne entre»). Début d’une période d’abstinence de neuf jours. Selon Arnobe dans son Contre les païens, seul le lait était permis comme boisson.
- 22 mars – Arbor intrat («L’arbre entre»). Un pin était coupé et installé dans le temple de Cybèle. Arnobe précise: «Le tronc de l’arbre était enveloppé de laine et décoré de couronnes de violettes, la Mère ornant de fleurs précoces le pin témoignant de la triste infortune.»
- 23 mars – Jour de deuil.
- 24 mars – Dies sanguinis («Jour du sang»). Journée de rites frénétiques incluant flagellations et mortifications. Arnobe décrit les fidèles entrant «dans un état de deuil, se blessant les bras et la poitrine ».
- 25 mars – Hilaria («Jour de joie»). Célébration de la résurrection d’Attis.
- 26 mars – Requietio («Repos»).
- 27 mars – Lavatio («Lavage»). Rite ajouté par l’empereur Marc Aurèle.
- 28 mars – Initium Caiani. Possible cérémonie au sanctuaire du Vatican.
Le déroulement des Hilaria
Pour les Romains, les Hilaria étaient célébrées comme une feria stativa (fête à jour fixe) et marquaient symboliquement la fin de l’hiver et de son obscurité. Comme l’indique Hérodien dans son Histoire de l’Empire romain après Marc-Aurèle, la fête comportait une procession solennelle où l’on portait la statue de Cybèle, précédée des «œuvres d’art les plus coûteuses appartenant soit aux riches Romains, soit aux empereurs eux-mêmes».
Valerius Maximus mentionne dans ses Faits et dits mémorables que des jeux étaient organisés en l’honneur de la Mère des dieux pendant la République, mais les détails de ces célébrations restent limités pour cette période.
Sous l’Empire, la journée était caractérisée par une liberté inhabituelle. Hérodien précise: «Toutes sortes de jeux et de divertissements étaient autorisés ce jour-là; les mascarades étaient les plus importantes, et chacun pouvait, dans son déguisement, imiter qui il voulait, même les magistrats.»
Pendant les Hilaria, aucune manifestation de tristesse ou de deuil n’était tolérée. Des sacrifices publics étaient accomplis et la population entière se livrait aux réjouissances.
L’épisode de Maternus
Hérodien rapporte un incident notable survenu lors des Hilaria sous le règne de l’empereur Commode (180-192). Un certain Maternus prépara un complot pour assassiner l’empereur durant les festivités:
«Maternus prévoyait de se déguiser avec ses partisans en membres de la garde prétorienne, et de se mêler aux véritables gardes jusqu’à ce qu’ils soient assez proches pour tuer Commode. Cependant, l’un des partisans de Maternus révéla le complot à l’avance, le trahissant parce que ses hommes préféraient un empereur légitime à un tyran voleur.»
Le jour des Hilaria, Maternus fut décapité et ses complices punis. Les citoyens célébrèrent la sécurité de l’empereur, et Commode offrit des sacrifices à Cybèle pour l’avoir protégé.
Signification religieuse
Il existait également une Hilaria dans le culte d’Isis et Osiris. Selon le Calendrier de Philocalus de 354, elle était célébrée le 3 novembre, dernier jour des fêtes isiaques, commémorant la renaissance d’Osiris.
Les rituels des Hilaria et des jours précédents reflétaient le mythe de Cybèle et Attis. La séquence du deuil suivi de réjouissances symbolisait le cycle de mort et de résurrection d’Attis, représentant le renouveau printanier. Cette alternance entre tristesse profonde et joie intense incarnait la compréhension romaine des cycles naturels et cosmiques.
La date du 25 mars, premier jour après l’équinoxe de printemps où le jour l’emportait sur la nuit, marquait symboliquement la victoire de la lumière sur les ténèbres, de la vie sur la mort, illustrant parfaitement le message central de cette célébration: le triomphe du renouveau sur la mort hivernale.
Sources antiques
- ARNOBE, Adversus Nationes (Contre les païens), V, 16-17 (IIIe-IVe siècle apr. J.-C.).
- HÉRODIEN, Historia tēs meta Markon basileias (Histoire de l’Empire romain après Marc-Aurèle), I, 10, 5-7 (IIIe siècle apr. J.-C.).
- Historia Augusta (Histoire Auguste), « Alexander Severus », 37, 6 (IVe siècle apr. J.-C.).
- MAXIME LE CONFESSEUR, Scholia ad Dionysium Areopagitam, Ep. 8 (VIIe siècle apr. J.-C.).
- PHOTIOS, Bibliotheca (Bibliothèque), codex sur la vie d’Isidore d’Alexandrie (IXe siècle apr. J.-C.).
- SALLUSTIUS, De diis et mundo (Sur les dieux et le monde), IV (IVe siècle apr. J.-C.).
- VALERIUS MAXIMUS, Factorum et Dictorum Memorabilium (Faits et dits mémorables), II, 4, 3 (Ier siècle apr. J.-C.).
Dates
mars 24, 2025 Toute la journée
avril
202501avrToute la journéeRepeating EventVeneralia
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Kalendis Aprilibus Les Veneralia était une ancienne fête romaine célébrée le 1er avril en l'honneur de Vénus Verticordia ("Vénus qui change les cœurs") et de Fortuna Virilis ("Fortune virile"). Le
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Kalendis Aprilibus
Les Veneralia était une ancienne fête romaine célébrée le 1er avril en l’honneur de Vénus Verticordia (« Vénus qui change les cœurs ») et de Fortuna Virilis (« Fortune virile »).
Le culte de Vénus Verticordia a été établi en 220 avant J.-C., juste avant le début de la deuxième guerre punique, en réponse aux conseils d’un oracle sibyllin, lorsqu’une série de prodiges a été considérée comme signifiant le mécontentement divin face aux offenses sexuelles commises par des Romains de toutes catégories et classes, y compris plusieurs hommes et trois vierges vestales. Sa statue a été dédiée par une jeune femme, choisie comme la plus pudica (sexuellement pure) de Rome par un comité de matrones romaines. À l’origine, la statue se trouvait probablement dans le temple de Fortuna Virilis. Ce culte, plus ancien que celui de Vénus Verticordia mais peut-être perçu comme faible ou en perte de vitesse, a pu bénéficier du soutien moral et religieux de Vénus en tant que divinité relativement nouvelle mais plus ancienne; pour Ovide, l’acceptation par Vénus de l’épithète et de ses responsabilités représentait le propre changement d’avis de la déesse. En 114 av. J.-C., Vénus Verticordia a reçu son propre temple. Elle était destinée à persuader les Romains de tous sexes et de toutes classes sociales, qu’ils soient mariés ou non, de chérir les convenances et la moralité sexuelles traditionnelles connues pour plaire aux dieux et profiter à l’État. Pendant les Veneralia, son image de culte était transportée de son temple aux thermes pour hommes, où elle était déshabillée et lavée à l’eau chaude par ses assistantes, puis enguirlandée de myrte. Lors des Veneralia, les femmes et les hommes demandaient à Vénus Verticordia son aide pour les affaires de cœur, le sexe, les fiançailles et le mariage. Fortuna Virilis recevait également son culte le même jour.
Pour en savoir plus:
Dates
avril 1, 2025 Toute la journée
202504avrToute la journée10Repeating EventMegalesia
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Pridie Nonas Apriles - Ante diem quartum Idus Apriles
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Pridie Nonas Apriles – Ante diem quartum Idus Apriles

Les Megalesia, également appelées Mégalésies ou Megalensia, étaient des festivités accompagnées de jeux, de concours et de représentations théâtrales à caractère votif, connus sous le nom de Jeux mégalésiens, célébrés dans la Rome antique en avril en l’honneur de Cybèle, la grande déesse, d’où le nom de ces festivités et de ces jeux.
L’origine des Megalesia remonte à la deuxième guerre punique, lorsque les Romains cherchèrent la protection de nouveaux dieux. En 204 av. J.-C., Scipion Nasica reçut la statue de Cybèle, apportée de Pessinonte à Rome. La réception de la déesse le 4 avril fut marquée par une procession magnifique et des jeux, avec de nombreux dons offerts à la déesse au sanctuaire de la Victoire, son hôtesse provisoire sur le mont Palatin. Cependant, la célébration annuelle des jeux scéniques débuta treize ans plus tard, en avril 191 av. J.-C., lorsque Marcus Iunius Brutus dédia le temple construit en l’honneur de Cybèle.
Les festivités duraient sept jours, du 4 au 10 avril, culminant le jour de la fête de Cybèle. Elles étaient caractérisées par des réjouissances et des festins, avec des processions bruyantes et des banquets organisés en l’honneur de la déesse. En 161 av. J.-C., le Sénat romain émit un décret limitant les dépenses excessives pendant ces festivités.
Les Jeux mégalésiens étaient initialement des spectacles scéniques, se déroulant devant le temple de Cybèle sur le mont Palatin, mais plus tard, ils s’étendirent aux théâtres. Organisés sous la présidence des édiles curules, ces jeux étaient considérés comme des manifestations chastes, solennelles et religieuses, en contraste avec les jeux brutaux et sanglants des cirques.
Dates
avril 4, 2025 - avril 10, 2025 (Toute la journée)
202512avrToute la journée19Repeating EventCerealia
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Pridie Idus Apriles - Ante diem tertium decimum Kalendas Maias
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Pridie Idus Apriles – Ante diem tertium decimum Kalendas Maias

Les Cerealia, ou jeux de Cérès (ludi cereales), étaient des festivités romaines en l’honneur de la déesse Cérès. Le culte de Cérès à Rome remonte à -493, d’après les Livres sibyllins, lorsque le temple de la déesse grecque Déméter, latinisée en Cérès, fut érigé près du Circus Maximus. Ce temple, le premier de style grec construit à Rome par des Grecs, conserva des rituels entièrement grecs, avec des prêtresses et des prières en langue grecque. Ce culte était particulièrement orienté vers les plébéiens, contrairement aux pratiques des familles patriciennes. Les édiles plébéiens étaient chargés de sa surveillance, et ils distribuaient du blé et du pain au peuple en période de crise depuis le temple de Cérès, appelé aedes Cereris.
La principale fête du culte, les Cerealia ou ludi Cereris, se déroulait initialement de manière exceptionnelle, puis fut fixée annuellement du 12 au 19 avril. Cette célébration marquait le retour de Proserpine sur terre, une légende associée à l’invention de l’agriculture. Les sacrifices offerts à Cérès étaient principalement des gâteaux de miel, du lait, de l’encens et des flambeaux allumés, à l’exception d’une truie. Les festivités comprenaient également des jeux sur plusieurs jours, auxquels les plébéiens invitaient les patriciens en retour de leur invitation aux Megalesia. Le dernier jour était le plus éclatant, avec des processions à la campagne et au cirque en ville, des courses de chevaux et une chasse aux renards portant des torches allumées, destinée à prévenir une maladie du blé appelée robigo.
Une autre fête en l’honneur de Cérès, le sacrum anniversarium Cereris, était célébrée en août, peu de temps avant la deuxième guerre punique. Cette célébration, instituée après la bataille de Cannes en 216 av. J.-C., était exclusivement réservée aux femmes, qui offraient à la déesse les prémices des champs après neuf jours d’abstinence et revêtaient des vêtements blancs et des couronnes d’épis. Le jejunium Cereris, un jeûne établi en -191, était célébré chaque année le quatrième jour d’octobre, en correspondance avec les thesmophories grecques.
Dates
avril 12, 2025 - avril 19, 2025 (Toute la journée)
202521avrToute la journéeRepeating EventParilia / Romaea
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Ante diem undecimum Kalendas Maias Les Parilia représentées en 1783
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Ante diem undecimum Kalendas Maias

Les Parilia, ou Palilia[1], étaient une fête rurale romaine célébrée chaque année le 21 avril. Cette célébration, profondément ancrée dans la tradition pastorale, visait à purifier les moutons et les bergers afin d’assurer leur prospérité pour l’année à venir. Au-delà de leur aspect pastoral, les Parilia ont évolué pour devenir l’anniversaire de Rome, symbolisant la fondation de la ville et sa puissance croissante.
Origines et évolution
Les origines des Parilia remontent à une époque antérieure à la fondation de Rome, comme le suggèrent son caractère pastoral et pré-agricole. Décrit par Ovide dans ses Fastes, les Parilia étaient à l’origine une fête célébrée par les bergers pour implorer la protection de Palès, divinité protectrice des troupeaux et des bergers dont le genre n’est pas certain.
Pendant la République romaine, l’agriculture occupait une place centrale dans l’identité romaine et les Parilia ont pris un caractère plus rural. La fête s’est étendue à l’ensemble de la population rurale, célébrant la fertilité des terres et le bien-être des troupeaux.
Avec l’urbanisation croissante et la montée en puissance de Rome, les Parilia ont connu une transformation significative. Au 1er siècle avant notre ère, sous Jules César, des jeux ont été ajoutés à la cérémonie, soulignant la puissance et les victoires militaires de Rome. Plus tard, sous l’empereur Caligula, la fête s’est encore enrichie d’une procession de prêtres, de nobles et d’enfants, chantant les louanges de l’empereur et escortant un bouclier d’or jusqu’au Capitole.
En 121 de notre ère, sous l’empereur Hadrien, un nouveau temple dédié à Vénus et Rome a été érigé et le nom de la fête a été changé en Romaea (ou dies natalis Romae ou encore natalis Urbis). Cette transformation marque l’intégration définitive des Parilia dans le calendrier officiel romain et leur association avec la fondation de la ville.
Le Parilia se déroulait en deux parties distinctes: une cérémonie rurale et une cérémonie urbaine.
Cérémonie rurale
La cérémonie rurale, menée par le berger lui-même, était profondément ancrée dans les traditions pastorales. Dès l’aube, le berger purifiait les moutons et les bergeries en les aspergeant d’eau lustrale et en brûlant un feu de paille, de branches d’olivier, de laurier et de soufre. Ce feu de purification, symbolisant la protection contre les maladies et les mauvais esprits, était franchi par le berger et ses moutons dans un acte de purification collective.
Des offrandes de millet, de gâteaux et de lait étaient ensuite présentées à Palès, implorant sa bienveillance sur les troupeaux et les pâturages. Le berger récitait ensuite des prières, demandant à la divinité de le protéger, lui et son troupeau, des maux et des accidents.
La cérémonie s’achevait par la consommation de burranica, un breuvage à base de lait et de sapa (vin cuit), suivi de trois sauts du berger par-dessus le feu de joie.
Cérémonie urbaine
La cérémonie urbaine, dirigée par un prêtre, intégrait des éléments d’autres fêtes religieuses romaines, reflétant la complexité du paysage religieux romain.
Outre les éléments purificateurs présents dans la cérémonie rurale, la cérémonie urbaine incluait des sacrifices d’une vache pleine à Tellus, divinité de la terre, et du cheval victorieux de la course de chars du 15 octobre de l’année précédente. Les cendres du veau et le sang du cheval, prélevés sur sa tête, étaient mélangés à la paille de fèves brûlée du feu de joie, conférant à la cérémonie une dimension propitiatoire pour la fertilité des champs et des troupeaux.
[1] Pălīlis, e, de Palès: Ov. F. 4, 898 ; M. 14, 774; Tib. 2, 5, 87 Palilia (Parilia, Varro R. 2, 1, 9; Col.; Plin.), ium ou iōrum, n. pl., Palilies ou Parilies, fêtes en l’honneur de Palès: Varro L. 6, 15 ; Cic. Div. 2, 98; Ov. F. 4, 721; cf. Fest. 222.
Dates
avril 21, 2025 Toute la journée