Nunc est bibendum est une association culturelle sans but lucratif dédiée à l'évocation de l'Antiquité par les arts de la table.
Evénement(s) de l’association à venir
juin
202514juin19:0022:00Repas romain au Musée de Lausanne-Vidy
Description
Le 14 juin, Nunc est bibendum sera présent au Musée romain de Lausanne-Vidy pour y proposer un repas complet. Seront au
Description
Le 14 juin, Nunc est bibendum sera présent au Musée romain de Lausanne-Vidy pour y proposer un repas complet. Seront au menu six plats que dégustaient les Romains, dont les recettes nous sont parvenues grâce à Apicius et son De re coquinaria.
Ce n’est pas tout. Le service de chaque plat sera complété de précisions archéo-historiques sur les us et coutumes culinaires des Romains.
💰 CHF 30.– / pers.
👥 Tout public
Les réservations se font sur le site du Musée.
Dates
Juin 14, 2025 19:00 - 22:00
Exposition(s) ou festival(s) en vedette
juin

Description
Venez découvrir Saisons romaines, la nouvelle exposition temporaire du musée, organisée en partenariat avec le
Description

Venez découvrir Saisons romaines, la nouvelle exposition temporaire du musée, organisée en partenariat avec le musée d’Archéologie nationale – Domaine national de Saint-Germain-en-Laye.
La mosaïque des Saisons
Datée du IIIe siècle, la mosaïque dite des Saisons, représente des activités agricoles ou des rituels regroupés autour de
personnifications des quatre saisons.
Découverte sur le site archéologique de Saint-Romain-en-Gal en octobre 1890, elle a été acquise par le musée du Louvre en 1892.
Conservée au musée d’Archéologie nationale depuis 1935, elle a fait l’objet d’une importante restauration par l’atelier de restauration
de mosaïques et d’enduits peints du musée de Saint-Romain-en-Gal en 2022 et en 2023.
La mosaïque des Saisons est présentée pour la première fois sur son lieu de découverte.
Dates
Juin 21, 2024 - décembre 31, 2026 (Toute la journée)
Les prochaines fêtes du calendrier romain
juin
202507juinToute la journée15Repeating EventVestalia
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Ante diem septimum idus Iunias - Ante diem septimum decimum kalendas Iulias Rare représentation de Vesta
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Ante diem septimum idus Iunias – Ante diem septimum decimum kalendas Iulias

Chaque année, du 7 au 15 juin, la Rome antique célébrait les Vestalia, une fête religieuse d’une importance capitale en l’honneur de Vesta, la déesse vierge du foyer, de la maison et de la famille.
Au cœur de ces célébrations se trouvaient les Vestales, les prêtresses vouées à la virginité perpétuelle et chargées d’entretenir la flamme éternelle dans le temple de Vesta. Les rituels qu’elles accomplissaient durant les Vestalia revêtaient un caractère solennel.
Le 7 juin marquait l’ouverture des festivités avec la cérémonie d’ouverture du sanctuaire intérieur du temple de Vesta, normalement interdit à tous excepté aux Vestales. Ce jour-là, les matrones romaines avaient l’insigne privilège d’y pénétrer pieds nus pour y déposer des offrandes.
Le point culminant avait lieu le 9 juin, jour de fête publique, avec des processions honorant Vesta. C’était l’occasion pour les Vestales de préparer la mola salsa, un gâteau salé sacré fait de farine d’épeautre et de sel. Les meuniers et boulangers, dont le métier était lié au domaine de Vesta, ornaient les meules de fleurs et menaient des ânes couronnés de violettes dans les cortèges.
Les rites s’achevaient le 15 juin par la purification rituelle du temple de Vesta, soigneusement balayé et nettoyé par les Vestales, symbolisant le renouveau du lieu sacré.
Au-delà de leur caractère religieux, les Vestalia revêtaient une dimension civique essentielle à Rome. C’était l’occasion pour les matrones de rendre hommage aux Vestales, ces prêtresses vouées à la chasteté et gardiennes du feu éternel, protectrices du foyer et de la famille romaine.
La prospérité de l’État romain était intimement liée à l’entretien du feu sacré et des rites de Vesta par ses dévotes servantes. Leur virginité était jugée indispensable à la survie de Rome. Toute Vestale convaincue d’inconduite était enterrée vivante.
Les Vestalia soulignaient ainsi le rôle central de Vesta comme gardienne de la vie domestique, son culte remontant aux plus anciennes traditions des cités latines comme Lavinium et Albe la Longue.
Bien qu’ayant peu de mythes associés, Vesta comptait parmi les douze divinités majeures du panthéon romain en tant que fille de Saturne et Ops, sœur de Jupiter, Neptune, Pluton, Junon et Cérès. Son équivalente grecque était Hestia.
À l’origine, les Vestalia étaient empreintes d’une grande simplicité, pureté et propreté, reflets de la nature animiste du culte voué à Vesta. De minutieux rites entouraient la préparation de la mola salsa et la collecte de l’eau sacrée du Numicius ou du Tibre.
Cependant, à partir du IIe siècle av. J.-C., les Vestalia sont devenues une véritable fête populaire, associant notamment les corporations des meuniers et boulangers en raison de leur lien avec la préparation de la mola salsa.
Malgré l’avènement du christianisme, le culte de Vesta et les Vestalia demeurèrent l’un des derniers rites païens pratiqués à Rome jusqu’à leur interdiction par l’empereur Théodose Ier en 391 apr. J.-C., témoignant de l’importance séculaire de cette célébration au cœur de l’identité romaine.
Dates
Juin 7, 2025 - juin 15, 2025 (Toute la journée)
202511juinToute la journéeRepeating EventMatralia
Description
Ante diem tertium idus Iunias Les Matralia étaient une ancienne fête
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Ante diem tertium idus Iunias

Les Matralia étaient une ancienne fête romaine célébrée chaque année le 11 juin en l’honneur de Mater Matuta, la déesse de l’aube, de la fertilité et de la maturité féminine. Cette célébration revêtait une grande importance dans la société romaine, mettant en lumière le rôle crucial des femmes dans la perpétuation de la famille et de la communauté.
Les origines exactes des Matralia sont incertaines, mais on pense qu’elles remontent à l’époque archaïque de Rome. Mater Matuta était une divinité d’origine italique, vénérée par les populations locales avant même la fondation de la ville éternelle. Son culte a été intégré dans la religion romaine, reflétant l’importance accordée à la fertilité et à la procréation dans cette société agricole et patriarcale. La fête des Matralia célébrait le passage des jeunes filles à l’âge adulte et leur capacité à devenir mères. Elle honorait également les femmes déjà mères, soulignant leur rôle essentiel dans la perpétuation de la famille et de la communauté romaine.
Les Matralia étaient une fête exclusivement réservée aux femmes célibataires ou en première union (univirae). Elles se rassemblaient au temple de Mater Matuta, situé dans le Forum Boarium à Rome, pour offrir des prières et des sacrifices à la déesse. Un aspect important de la célébration était la préparation et la consommation de gâteaux spéciaux, appelés mapalia ou matralia. Ces gâteaux étaient confectionnés avec soin par les femmes et offerts à la déesse en guise d’offrande. Les participantes couronnaient également la statue de Mater Matuta de guirlandes de fleurs, symbolisant la fertilité et le renouveau printanier. Elles priaient pour la santé et la prospérité de leurs neveux et nièces, renforçant ainsi les liens familiaux.
Au-delà de son aspect religieux, les Matralia revêtaient une importance culturelle et sociale significative dans la société romaine. Elles mettaient en lumière le rôle crucial des femmes en tant que gardiennes de la famille et de la continuité de la communauté.
Dates
Juin 11, 2025 Toute la journée
202524juinToute la journéeRepeating EventFors Fortuna
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Ante diem octavum kalendas Iulias La
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Ante diem octavum kalendas Iulias

La Fête de Fors Fortuna était une célébration romaine annuelle en l’honneur de Fortuna, la déesse de la chance et du destin. Cette fête avait lieu le 24 juin et rendait hommage à l’une des divinités les plus vénérées de la religion romaine antique.
Fortuna était une déesse allégorique dont le culte remontait aux premiers temps de Rome. Son nom dérivait du latin « fors », signifiant « sort » ou « hasard », reflétant son rôle de personnification de la chance et du destin imprévisible. Fortuna était souvent représentée aveugle, tenant une roue et une corne d’abondance, symbolisant la nature capricieuse et imprévisible de la fortune. La fête de Fors Fortuna célébrait l’importance de la chance et du destin dans la vie des Romains. Les citoyens rendaient hommage à Fortuna dans l’espoir d’obtenir sa faveur et une bonne fortune pour l’année à venir. Cette fête soulignait l’influence que les Romains attribuaient aux forces du hasard et de la destinée sur leurs vies et leurs entreprises.
Pendant la fête de Fors Fortuna, les Romains organisaient des processions, des sacrifices d’animaux et des banquets en l’honneur de la déesse. Les matrones romaines, en particulier, jouaient un rôle important dans ces célébrations, offrant des prières et des offrandes à Fortuna dans l’espoir d’assurer la prospérité et le bonheur de leur famille. De plus, les Romains consultaient les oracles de Fortuna à Préneste, un site sacré où des tablettes mystérieuses avaient été découvertes et étaient utilisées pour rendre des prophéties. Cette pratique reflétait la croyance romaine selon laquelle Fortuna pouvait révéler les caprices du destin à ceux qui la vénéraient correctement.
Bien que le paganisme romain ait décliné avec l’avènement du christianisme, l’influence de Fortuna a perduré dans la culture occidentale. La notion de « fortune » ou de « chance » reste profondément ancrée dans de nombreuses expressions et croyances populaires modernes, témoignant de l’héritage durable de cette ancienne déesse romaine.
Dates
Juin 24, 2025 Toute la journée
juillet
202505juil10:1310:13Repeating EventPoplifugia
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Ante diem tertium Nonas iulias Les Poplifugia, célébrées le 5 juillet dans la Rome antique, est une fête religieuse dont la signification et les origines sont complexes et sujettes
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Ante diem tertium Nonas iulias
Les Poplifugia, célébrées le 5 juillet dans la Rome antique, est une fête religieuse dont la signification et les origines sont complexes et sujettes à diverses interprétations. Cette fête commémorait la disparition mystérieuse de Romulus, le fondateur légendaire de Rome, et impliquait des rituels associés à la déesse Junon.
Origines et signification
Selon la tradition, Romulus disparut soudainement lors d’une inspection de ses troupes près du marais de la Chèvre, emporté au ciel dans une violente tempête. Cette disparition fut interprétée comme une apothéose, Romulus étant divinisé sous le nom de Quirinus, devenant ainsi le protecteur des Romains et de leur ville.
Cependant, Tite-Live rapporte une version alternative selon laquelle Romulus aurait été assassiné par les patriciens, et son apothéose aurait été un stratagème politique pour apaiser le peuple. Le récit de l’apparition divine de Romulus à Proculus Julius, où Romulus annonce la destinée glorieuse de Rome, aurait contribué à calmer les esprits et à renforcer la croyance en son immortalité.
Le Poplifugia était célébré en l’honneur de Junon, et souvent confondu avec les Nones Caprotines, une fête dédiée à Junon Caprotina célébrée le 7 juillet. Cette confusion s’explique par la proximité des dates et des thèmes communs liés à la fertilité et à la moisson. Les Nones Caprotines impliquaient des rituels spécifiques aux femmes et des sacrifices de chèvres, symbolisant la purification et la fertilité de la terre.
Le 7 juillet marquait également le début des Consualia d’été, une fête agricole célébrant le début de la moisson, tandis que le 8 juillet était consacré à la Vitulatio, une fête rustique impliquant la capture et l’immolation de veaux, symbolisant la joie et la purification.
Varron considérait le Poplifugia comme une fête des femmes dans tout le Latium, tandis qu’à Rome, elle était particulièrement associée aux servantes, ce qui lui conférait un caractère de réjouissance dissolue. Des interprétations plus nobles l’associent à la dernière lustration de l’armée par Romulus ou à la défaite des Fidénates après l’invasion gauloise, mais ces explications sont d’invention plus récente et de nature archéologique.
En réalité, le Poplifugia, les Nones Caprotines, les Consualia de juillet et la Vitulatio formaient un groupe de fêtes reliées par une idée commune, celle de la fertilité et de la purification de la terre nourricière. Ces célébrations impliquaient des rituels symbolisant la purification, la fertilité et la protection divine, et étaient marquées par des sacrifices, des rassemblements populaires et des batailles symboliques avec des branches de figuier.
Dates
Juillet 5, 2025 10:13 - 10:13
202506juilToute la journée13Repeating EventLudi Apollinares

Description
Pridie Nonas Iulias - Ante diem tertium Idus Iulias Denier frappé par Gaius Calpurnius Piso Frugi
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Pridie Nonas Iulias – Ante diem tertium Idus Iulias

Les Ludi Apollinares furent établis en 212 av. J.-C., quelques années après la désastreuse défaite romaine de Cannes face à Hannibal. Leur création répondait à une prophétie contenue dans les Carmina Marciana, un recueil de prédictions récemment découvert à Rome. Cette prophétie, rapportée par Tite-Live et Macrobe, promettait aux Romains la victoire sur leurs ennemis et une prospérité renouvelée s’ils instituaient des jeux annuels en l’honneur d’Apollon.
Initialement célébrés le 13 juillet et ne durant qu’une journée, les Ludi Apollinares ont progressivement gagné en importance et en durée. Au fil du temps, ils se sont étendus sur plusieurs jours. À partir de 190 av. J.-C., ils duraient au moins trois jours (du 11 au 13 juillet). Dans les anciens calendriers, ils occupaient huit jours (du 6 au 13 juillet). Dans le calendrier de Filocalus, ils s’étendaient sur neuf jours (du 3 au 13 juillet). Les Ludi Apollinares comportaient diverses activités. Les premiers jeux se déroulaient dans le Cirque Maxime et incluaient des courses (ludi circenses). Dès 169 av. J.-C., des représentations théâtrales furent ajoutées au programme (ludi scaenici). Par exemple, cette année-là, une tragédie d’Ennius fut jouée pendant les jeux. À la fin de la République, des chasses (venationes) furent également intégrées aux célébrations. Les décemvirs offraient des sacrifices selon les rites grecs, conformément aux instructions de la prophétie.
Les Ludi Apollinares revêtaient une grande importance à la fois religieuse et politique. Ils étaient présidés par le préteur chargé de rendre la justice à toutes les classes du peuple, soulignant ainsi leur caractère unificateur. Le financement était assuré en partie par l’État et en partie par des contributions privées, renforçant l’implication de toute la communauté. Sous l’Empire, ces jeux conservèrent leur prestige et leur éclat, témoignant de leur importance durable dans la vie religieuse et sociale romaine.
Les Ludi Apollinares, nés dans un contexte de crise, sont devenus une célébration majeure du calendrier romain, mêlant aspects religieux, politiques et ludiques. Leur évolution au fil des siècles reflète les changements de la société romaine tout en maintenant leur signification fondamentale de dévotion à Apollon et d’unité civique.
Dates
Juillet 6, 2025 - juillet 13, 2025 (Toute la journée)
202507juilToute la journéeRepeating EventNonae Caprotinae
Description
Nonis Iuliis Figure de Junon avec cornes de chèvres, Latium, 500-480 av. J.C. (Altes
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Nonis Iuliis

Dans le foisonnant calendrier religieux de la Rome antique, une fête se distingue par son caractère singulier: les Nones Caprotines. Célébrée chaque année le 7 juillet, cette festivité en l’honneur de Junon Caprotine revêtait une importance particulière pour les femmes romaines, qu’elles soient nobles ou esclaves.
L’origine de cette fête remonte à une légende mettant en scène une esclave nommée Philotis (ou aussi Tutula), dont l’ingéniosité aurait sauvé Rome d’une défaite certaine. Selon le récit de Plutarque dans ses «Vies parallèles» et de Macrobe dans ses «Saturnales», alors que la cité était menacée par des ennemis exigeant des otages féminins, Philotis proposa un stratagème audacieux. Elle suggéra que des esclaves, déguisées en matrones, soient envoyées à leur place. Une fois dans le camp ennemi, ces femmes enivrèrent leurs ravisseurs et, profitant de leur sommeil, donnèrent le signal de l’attaque aux Romains en agitant une torche depuis un figuier sauvage. Cette ruse permit aux soldats romains de surprendre leurs adversaires et de remporter la victoire.
En reconnaissance de cet acte héroïque, le Sénat romain décréta que les esclaves ayant participé à cette action seraient affranchies et autorisées à porter l’habit des matrones. De plus, une fête annuelle fut instituée pour commémorer cet événement: les Nones Caprotines.
Le déroulement de cette célébration était tout aussi inhabituel que son origine. Le jour des Nones Caprotines, les femmes romaines, toutes classes confondues, quittaient la ville en procession. Elles criaient des prénoms, imitant la confusion qui avait régné lors de l’attaque nocturne. Les servantes, vêtues comme des femmes libres, interpellaient les passants avec des plaisanteries osées, brouillant temporairement les distinctions sociales.
L’un des moments forts de la fête était la simulation joyeuse d’un combat, au cours duquel les participantes se lançaient des pierres. Cette reconstitution ludique de la bataille légendaire était suivie d’un banquet rassemblant femmes libres et esclaves autour d’un figuier sauvage, symbole de l’arbre utilisé par Philotis. C’est là qu’elles offraient un sacrifice à Junon Caprotine, utilisant le lait et une branche du figuier.
Le nom même de la fête, «Caprotines», dérive du terme latin caprificus, désignant le figuier sauvage. Ce lien étymologique renforce la connexion entre le mythe fondateur et le culte de Junon Caprotine, associée à la fertilité et à la protection des femmes.
La position des Nones Caprotines dans le calendrier romain est elle-même exceptionnelle. C’est en effet la seule fête fixée un jour des Nones, ce qui lui confère un statut particulier dans le cycle religieux romain. Cette singularité a parfois conduit à des confusions avec d’autres célébrations, notamment les Poplifugia, qui commémoraient la disparition mystérieuse de Romulus. Plutarque, par exemple, fusionne les deux événements dans ses écrits, tandis que Varron les distingue clairement sans en préciser les dates.
Malgré les changements sociaux et religieux qui ont marqué l’histoire de Rome, les Nones Caprotines ont perduré pendant des siècles. Des mentions de cette fête apparaissent encore dans des textes du 4e et du 5e siècle, alors même que le christianisme s’imposait progressivement comme religion dominante. Ausone les cite dans son «Églogue 23», et Macrobe les décrit dans ses «Saturnales». Le calendrier de Polemius Silvius, daté d’environ 448, les mentionne également.
En savoir plus
- Cette fête romaine n’a aucun sens (Nones Caprotines), sur la chaine Youtube Le Stryge.
- Article Nones Caprotines sur Wikipedia.
Dates
Juillet 7, 2025 Toute la journée
202515juilToute la journéeRepeating EventTransvectio equitum
Description
Idibus Iuliis La transvectio
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Idibus Iuliis

La transvectio equitum, une parade annuelle des chevaliers romains à Rome, est instituée en l’honneur des Dioscures à la fin du IVe siècle av. J.-C. Cette cérémonie, profondément ancrée dans les traditions militaires et religieuses de la Rome antique, subit des transformations significatives au fil des siècles, particulièrement sous l’Empire romain.
La transvectio equitum se déroule chaque année le 15 juillet. Les jeunes chevaliers, ou iuvenes equites, vêtus de la toga trabea (ornée de bandes pourpres), se rassemblent devant le temple de Mars, situé le long de la Via Appia, à environ deux kilomètres de la Porta Capena. Ce temple, dédié le 1er juin 368 av. J.-C. par le duumvir Titus Quinctius après la guerre gauloise, sert de point de départ à la parade. Les censeurs, responsables de la revue des chevaliers (recognitio equitum), inspectent les participants avant de guider la procession à travers Rome. Le parcours suit la Via Appia jusqu’à la Porta Capena, puis se dirige vers le Capitole, avec un arrêt devant le temple des Dioscures sur le Forum Romain pour offrir un sacrifice en l’honneur des divinités protectrices des cavaliers.
L’origine de cette cérémonie remonte à la bataille du lac Regille en 499 av. J.-C., où les Romains, confrontés à une coalition de Latins, voient apparaître deux cavaliers extraordinaires, identifiés plus tard comme les Dioscures Castor et Pollux. Ces derniers, montés sur des chevaux blancs et vêtus de la trabea de pourpre, interviennent pour semer la confusion parmi les ennemis et assurent ainsi la victoire des Romains. En reconnaissance de cette intervention divine, un temple est dédié aux Dioscures en 484 av. J.-C. près de la fontaine de Giuturna.
En 230 av. J.-C., le censeur Quintus Fabius Maximus Verrucosus modifie le point de départ de la procession, la faisant démarrer du temple de Virtus et Honos près de la Porta Capena, tout en maintenant sa proximité avec le temple de Mars.
Après plusieurs décennies d’oubli, la parade est rétablie par Auguste. Ce dernier, selon Suétone, réinstaure la marche solennelle au Capitole, supprimant la tradition où un accusateur pouvait faire descendre un chevalier de son cheval. Il permet aussi aux chevaliers âgés ou mutilés de faire marcher leur cheval dans le rang tout en répondant à pied s’ils sont cités. Sous le règne d’Auguste, les chevaliers sont divisés en six escadrons (turmae), chacun dirigé par un sevir turmae equitum Romanorum, une charge honorifique occupée par des figures telles que Caius et Lucius César, et plus tard par Hadrien en 94 après J.-C. Le parcours de la parade est modifié pour inclure une halte devant le temple de Mars Vengeur sur le forum d’Auguste, tout en conservant l’arrivée traditionnelle au Capitole.
Dionysios d’Halicarnasse décrit cette procession comme un spectacle grandiose. Les chevaliers, ornés de couronnes de branches d’olivier et portant leurs décorations de bataille, défilent sur leurs chevaux depuis le temple de Mars à l’extérieur de la ville, traversant le Forum Romain jusqu’au temple des Dioscures, en nombre pouvant atteindre jusqu’à cinq mille.
Dates
Juillet 15, 2025 Toute la journée
Les membres collectifs de l'association (congregationes sociae):


