Nunc est bibendum est une association culturelle sans but lucratif dédiée à l'évocation de l'Antiquité par les arts de la table.
Evénement(s) de l’association à venir
septembre
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L'association sera présente à la cinquième Nuit Antique qui aura lieu vendredi 19 et samedi 20 septembre à Genève. Au programme: dégustations de
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L’association sera présente à la cinquième Nuit Antique qui aura lieu vendredi 19 et samedi 20 septembre à Genève.
Au programme: dégustations de mets romains et jeux antiques.
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Pour la Nuit des Musées de Lausanne 2025, le musée romain de Vidy propose un riche programme (à découvrir au moyen du
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Pour la Nuit des Musées de Lausanne 2025, le musée romain de Vidy propose un riche programme (à découvrir au moyen du lien ci-dessous).
Parmi celui-ci, La Taverne aux lucernes (17h00-22h00, jardin du musée) où l’association Nunc proposera des dégustations à l’aveugle de mets romains : saurez-vous reconnaître toutes les saveurs qui ravissaient les papilles des Romains ? Alors que la nuit tombe, les lumières de la taverne s’allument pour accueillir le public autour de ces découvertes gustatives.
Le public pourra aussi participer à Alea jacta est (17h15-22h00, jardin du musée) et se défier autour des jeux de plateaux les plus fameux de l’époque romaine.
Exposition(s) ou festival(s) en vedette
septembre

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Venez découvrir Saisons romaines, la nouvelle exposition temporaire du musée, organisée en partenariat avec le
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Venez découvrir Saisons romaines, la nouvelle exposition temporaire du musée, organisée en partenariat avec le musée d’Archéologie nationale – Domaine national de Saint-Germain-en-Laye.
La mosaïque des Saisons
Datée du IIIe siècle, la mosaïque dite des Saisons, représente des activités agricoles ou des rituels regroupés autour de
personnifications des quatre saisons.
Découverte sur le site archéologique de Saint-Romain-en-Gal en octobre 1890, elle a été acquise par le musée du Louvre en 1892.
Conservée au musée d’Archéologie nationale depuis 1935, elle a fait l’objet d’une importante restauration par l’atelier de restauration
de mosaïques et d’enduits peints du musée de Saint-Romain-en-Gal en 2022 et en 2023.
La mosaïque des Saisons est présentée pour la première fois sur son lieu de découverte.
Dates
Juin 21, 2024 - décembre 31, 2026 (Toute la journée)

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Dès le 29 mai 2025, le Musée de la Romanité vous
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Dès le 29 mai 2025, le Musée de la Romanité vous invite à une immersion dans l’histoire fascinante de la Gaule romaine avec l’exposition «Gaulois, mais Romains! Chefs-d’œuvre du musée d’Archéologie nationale».
À travers un partenariat exceptionnel avec le Musée d’Archéologie nationale – Domaine national du Château de Saint-Germain-en-Laye, l’exposition explore la manière dont les cultures gauloise et romaine se sont entremêlées pour façonner une identité nouvelle, riche et complexe. Ce dialogue entre deux civilisations révèle une société en pleine mutation, où traditions locales et influences romaines s’unissent pour former un véritable art de vivre gallo-romain. Une immersion historique qui vous offre un nouvel éclairage captivant sur la Gaule romaine.
👉🗓️ Toutes les expositions et festivals
Dates
Mai 29, 2025 - janvier 4, 2026 (Toute la journée)

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Des rares grandes figures féminines que compte l’histoire, Cléopâtre, la dernière souveraine d'Égypte, est
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Des rares grandes figures féminines que compte l’histoire, Cléopâtre, la dernière souveraine d’Égypte, est la plus populaire. Autour de son personnage se sont forgées une légende noire puis une figure universelle, associant passion et mort, volupté et cruauté, richesse et guerre, politique et féminisme.
Sur quelles fondations cette légende repose-t-elle ? Comment les artistes s’en sont-ils emparés à travers les siècles ? Pourquoi fascine-t-elle encore ? Explorons ensemble le « mystère Cléopâtre »…
Dates
Juin 11, 2025 - janvier 11, 2026 (Toute la journée)
202519septToute la journée20En vedetteLa Nuit AntiquePromenade Saint-Antoine, Genève, Suisse

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La Nuit Antique est un événement grand public et gratuit se déroulant à Genève,
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La Nuit Antique est un événement grand public et gratuit se déroulant à Genève, consacré à la transmission de l’Antiquité à travers des animations interactives et des spectacles vivants. De manière ludique et scientifique, petits et grands peuvent y découvrir la vie des Anciens en visitant un village éphémère, en écoutant conteurs et musiciens, en dégustant des mets aux saveurs oubliées ou encore en expérimentant gestes et techniques des artisans d’autrefois.
Dates
Septembre 19, 2025 - septembre 20, 2025 (Toute la journée)
Les prochaines fêtes du calendrier romain
septembre
202505septToute la journée19Repeating EventLudi Romani / Ludi magni
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Nonis Septembribus - Ante diem tertium decimum Kalendas Octobres
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Nonis Septembribus – Ante diem tertium decimum Kalendas Octobres

EN BREF. Chaque septembre, Rome célébrait ses plus grands jeux en l’honneur de Jupiter. Ces spectacles duraient jusqu’à quinze jours: courses de chars avec guerrier sautant en marche, cavaliers sur deux chevaux, théâtre grec adapté. D’abord liés aux vœux des généraux victorieux, ils devinrent une fête annuelle dès 366 avant notre ère.
Les Ludi Romani: du vœu militaire à la fête annuelle de Jupiter
Les Ludi Romani («Jeux Romains») ou Ludi magni («Grands Jeux») étaient un festival religieux majeur dans la Rome antique, composé de plusieurs cérémonies appelées ludi. Ces jeux, considérés comme le principal festival romain, étaient organisés en l’honneur de Jupiter.
Origines traditionnelles
Selon la tradition, ils auraient été institués par Tarquin l’Ancien après sa conquête de la ville latine d’Apiolae. Cependant, des sources comme Denys d’Halicarnasse et Cicéron les attribuent à la victoire romaine sur les Latins lors de la bataille du lac Régille, vers 496 avant notre ère.
Évolution des jeux extraordinaires aux jeux annuels
Ces jeux n’étaient pas toujours célébrés chaque année à leur début. Souvent, ils étaient basés sur un vœu (votum) fait par un commandant militaire et célébrés après son triomphe. Dans cette forme extraordinaire, ils étaient appelés ludi magni.
Selon Tite-Live et d’autres sources antiques, il existait une distinction entre ludi magni et ludi Romani. Les ludi magni désignaient les jeux extraordinaires organisés suite à un vœu (votum) prononcé par un commandant militaire, tandis que ludi Romani s’appliquait aux mêmes jeux une fois qu’ils furent établis comme célébration annuelle régulière (ludi stati). Cette distinction, identifiée par le philologue Friedrich Wilhelm Ritschl, explique pourquoi les deux termes coexistent dans les sources.
Les jeux sont probablement devenus annuels à partir de la nomination des premiers édiles curules en 367 avant notre ère, qui étaient responsables de leur supervision. À partir de 366 avant notre ère, ils se déroulaient régulièrement chaque année.
Évolution de la durée et des dates
Initialement organisés par les consuls, puis par les édiles curules, ces jeux duraient d’abord un jour. Après l’expulsion des rois en 509 avant notre ère, un deuxième jour fut ajouté, suivi d’un troisième jour après la première sécession de la plèbe en 494 avant notre ère.
À partir de 366 avant notre ère, ils se déroulaient du 12 au 14 septembre, puis cette période fut étendue du 5 au 19 septembre. De 191 à 171 avant notre ère, les jeux duraient dix jours, et peu avant la mort de César, ils s’étendaient sur quinze jours, du 5 au 19 septembre. À la fin du 1er siècle avant notre ère, un jour supplémentaire fut ajouté le 4 septembre en l’honneur du divin Jules César.
La datation précise se trouve chez Cicéron dans les Verrines: il mentionne 45 jours entre les Ludi Romani et les Ludi Victoriae Sullanae du 26 octobre, confirmant que le 19 septembre était déjà le dernier jour des jeux en 70 avant notre ère.
Dans les calendriers de l’époque augustéenne, les jours des jeux étaient notés du 4 au 19 septembre, avec des événements marquants comme l’Epulum Jovis le 13 et l’Equorum probatio (une revue de cavalerie) le 14. Les jeux de cirque se tenaient du 15 au 19 septembre.
Contenu des jeux
Les Ludi Romani incluaient une procession solennelle (pompa), des courses de chars, des compétitions équestres, des représentations théâtrales et diverses autres exhibitions comme des combats de boxe.
Les courses de chars
Les courses de chars des Ludi Romani avaient une particularité: chaque char portait, selon la tradition homérique, un conducteur (auriga) et un guerrier qui, à la fin de la course, sautait du char et terminait à pied. Cette pratique était spécifique aux Ludi Romani. Initialement, seuls deux chars participaient, correspondant aux deux factions originelles: les Blancs et les Rouges.
Les compétitions équestres
Durant les exhibitions équestres de l’Equorum probatio, chaque cavalier menait un second cheval en main, pratique reflétant l’usage militaire romain archaïque où les cavaliers utilisaient deux montures au combat, à l’image des Tarentins dans la guerre grecque. Ces cavaliers étaient appelés desultores.
Le théâtre
C’est durant ces jeux que le théâtre, inspiré du théâtre grec, fut introduit à Rome. Après l’introduction du théâtre en 364 avant notre ère, des pièces étaient jouées durant ces jeux, et en 214 avant notre ère, les ludi scenici occupaient quatre jours du festival. En 161 avant notre ère, le Phormion de Térence fut représenté lors de ces jeux.
Autres exhibitions
Les jeux permettaient également des exhibitions mineures supplémentaires: boxeurs, danseurs, et compétitions de cavalerie juvénile (ludus Trojae). La couronne remportée par le vainqueur (prix à la mode grecque) pouvait être placée sur son cercueil à sa mort, privilège inscrit dans les Douze Tables. Pendant le festival, les guerriers ayant remporté de vraies victoires militaires portaient les dépouilles ennemies conquises et une couronne de laurier.
Évolution tardive
Dans le Calendrier de Philocalus (354 après notre ère), les jeux ne duraient plus que du 12 au 15 septembre, montrant leur réduction à l’époque tardive de l’Empire.
Sources antiques
- Cicéron, Verrines, I, 1, 31; II, 52, 130; De divinatione, I, 26, 55; Philippiques, II, 4, 3, 110
- Denys d’Halicarnasse, Antiquités romaines, VI, 95; VII, 71-72
- Festus, De verborum significatu, s.v. Magnos ludos; s.v. Paribus equis
- Tite-Live, Ab urbe condita, I, 35, 9; VI, 42, 12; VIII, 40, 2; XXIII, 29, 5; XXIV, 43, 7; XXV, 2, 8; XXXV, 28, 8; XXXVI, 2; XXXIX, 22, 1; XLIV, 9, 4
Études modernes citées
- Mommsen, Theodor, Römische Forschungen, II, 42-57; Histoire romaine, I, 235-237, 472-473
- Ritschl, Friedrich Wilhelm, Parerga zu Plautus, p. 290
👉 Toutes les fêtes du calendrier romain
Versione italiana
IN BREVE. Ogni settembre, Roma celebrava i suoi più grandi giochi in onore di Giove. Questi spettacoli duravano fino a quindici giorni: corse di carri con guerriero che saltava in corsa, cavalieri su due cavalli, teatro greco adattato. Inizialmente legati ai voti dei generali vittoriosi, divennero una festa annuale dal 366 a.C.
I Ludi Romani: dal voto militare alla festa annuale di Giove
I Ludi Romani («Giochi Romani») o Ludi magni («Grandi Giochi») erano un festival religioso importante nell’antica Roma, composto da diverse cerimonie chiamate ludi. Questi giochi, considerati il principale festival romano, erano organizzati in onore di Giove.
Origini tradizionali
Secondo la tradizione, sarebbero stati istituiti da Tarquinio Prisco dopo la sua conquista della città latina di Apiolae. Tuttavia, fonti come Dionigi di Alicarnasso e Cicerone li attribuiscono alla vittoria romana sui Latini nella battaglia del lago Regillo, verso il 496 a.C.
Evoluzione dai giochi straordinari ai giochi annuali
Questi giochi non erano sempre celebrati ogni anno all’inizio. Spesso erano basati su un voto (votum) fatto da un comandante militare e celebrati dopo il suo trionfo. In questa forma straordinaria, erano chiamati ludi magni.
Secondo Tito Livio e altre fonti antiche, esisteva una distinzione tra ludi magni e ludi Romani. I ludi magni designavano i giochi straordinari organizzati in seguito a un voto (votum) pronunciato da un comandante militare, mentre ludi Romani si applicava agli stessi giochi una volta che furono stabiliti come celebrazione annuale regolare (ludi stati). Questa distinzione, identificata dal filologo Friedrich Wilhelm Ritschl, spiega perché i due termini coesistono nelle fonti.
I giochi divennero probabilmente annuali a partire dalla nomina dei primi edili curuli nel 367 a.C., che erano responsabili della loro supervisione. Dal 366 a.C., si svolgevano regolarmente ogni anno.
Evoluzione della durata e delle date
Inizialmente organizzati dai consoli, poi dagli edili curuli, questi giochi duravano all’inizio un giorno. Dopo l’espulsione dei re nel 509 a.C., fu aggiunto un secondo giorno, seguito da un terzo giorno dopo la prima secessione della plebe nel 494 a.C.
Dal 366 a.C., si svolgevano dal 12 al 14 settembre, poi questo periodo fu esteso dal 5 al 19 settembre. Dal 191 al 171 a.C., i giochi duravano dieci giorni, e poco prima della morte di Cesare, si estendevano per quindici giorni, dal 5 al 19 settembre. Alla fine del 1° secolo a.C., fu aggiunto un giorno supplementare il 4 settembre in onore del divino Giulio Cesare.
La datazione precisa si trova in Cicerone nelle Verrine: menziona 45 giorni tra i Ludi Romani e i Ludi Victoriae Sullanae del 26 ottobre, confermando che il 19 settembre era già l’ultimo giorno dei giochi nel 70 a.C.
Nei calendari dell’epoca augustea, i giorni dei giochi erano annotati dal 4 al 19 settembre, con eventi significativi come l’Epulum Jovis il 13 e l’Equorum probatio (una rivista di cavalleria) il 14. I giochi del circo si tenevano dal 15 al 19 settembre.
Contenuto dei giochi
I Ludi Romani includevano una processione solenne (pompa), corse di carri, competizioni equestri, rappresentazioni teatrali e varie altre esibizioni come combattimenti di pugilato.
Le corse di carri
Le corse di carri dei Ludi Romani avevano una particolarità: ogni carro portava, secondo la tradizione omerica, un conducente (auriga) e un guerriero che, alla fine della corsa, saltava dal carro e finiva a piedi. Questa pratica era specifica dei Ludi Romani. Inizialmente partecipavano solo due carri, corrispondenti alle due fazioni originali: i Bianchi e i Rossi.
Le competizioni equestri
Durante le esibizioni equestri dell’Equorum probatio, ogni cavaliere conduceva un secondo cavallo per mano, pratica che rifletteva l’uso militare romano arcaico dove i cavalieri utilizzavano due cavalcature in battaglia, come i Tarentini nella guerra greca. Questi cavalieri erano chiamati desultores.
Il teatro
Fu durante questi giochi che il teatro, ispirato al teatro greco, fu introdotto a Roma. Dopo l’introduzione del teatro nel 364 a.C., durante questi giochi venivano rappresentate opere teatrali, e nel 214 a.C., i ludi scenici occupavano quattro giorni del festival. Nel 161 a.C., il Phormio di Terenzio fu rappresentato durante questi giochi.
Altre esibizioni
I giochi permettevano anche esibizioni minori supplementari: pugili, danzatori e competizioni di cavalleria giovanile (ludus Trojae). La corona conquistata dal vincitore (premio alla maniera greca) poteva essere posta sulla sua bara alla morte, privilegio iscritto nelle Dodici Tavole. Durante il festival, i guerrieri che avevano ottenuto vere vittorie militari portavano le spoglie nemiche conquistate e una corona d’alloro.
Evoluzione tardiva
Nel Calendario di Filocalo (354 d.C.), i giochi duravano ormai solo dal 12 al 15 settembre, mostrando la loro riduzione nell’epoca tardiva dell’Impero.
👉 Tutte le feste del calendario romano
English version
IN BRIEF. Each September, Rome celebrated its greatest games in honour of Jupiter. These spectacles lasted up to fifteen days: chariot races with warriors leaping whilst in motion, horsemen on two mounts, adapted Greek theatre. Initially linked to victorious generals’ vows, they became an annual festival from 366 BC.
The Ludi Romani: From Military Vow to Jupiter’s Annual Festival
The Ludi Romani (‘Roman Games’) or Ludi magni (‘Great Games’) were a major religious festival in ancient Rome, comprising several ceremonies called ludi. These games, regarded as Rome’s principal festival, were organised in honour of Jupiter.
Traditional origins
According to tradition, they were established by Tarquinius Priscus following his conquest of the Latin town of Apiolae. However, sources such as Dionysius of Halicarnassus and Cicero attribute them to the Roman victory over the Latins at the Battle of Lake Regillus, circa 496 BC.
Evolution from extraordinary games to annual games
These games were not always celebrated annually at their inception. Often they were based upon a vow (votum) made by a military commander and celebrated after his triumph. In this extraordinary form, they were called ludi magni.
According to Livy and other ancient sources, there existed a distinction between ludi magni and ludi Romani. The ludi magni designated the extraordinary games organised following a vow (votum) pronounced by a military commander, whilst ludi Romani applied to the same games once they were established as a regular annual celebration (ludi stati). This distinction, identified by the philologist Friedrich Wilhelm Ritschl, explains why both terms coexist in the sources.
The games probably became annual from the appointment of the first curule aediles in 367 BC, who were responsible for their supervision. From 366 BC onwards, they were held regularly each year.
Evolution of duration and dates
Initially organised by the consuls, then by the curule aediles, these games lasted only one day at first. After the expulsion of the kings in 509 BC, a second day was added, followed by a third day after the first secession of the plebs in 494 BC.
From 366 BC, they were held from 12 to 14 September, then this period was extended from 5 to 19 September. From 191 to 171 BC, the games lasted ten days, and shortly before Caesar’s death, they extended for fifteen days, from 5 to 19 September. At the end of the 1st century BC, an additional day was added on 4 September in honour of the divine Julius Caesar.
The precise dating is found in Cicero’s Verrines: he mentions 45 days between the Ludi Romani and the Ludi Victoriae Sullanae of 26 October, confirming that 19 September was already the last day of the games in 70 BC.
In calendars of the Augustan era, the days of the games were noted from 4 to 19 September, with significant events such as the Epulum Jovis on the 13th and the Equorum probatio (a cavalry review) on the 14th. The circus games were held from the 15th to the 19th September.
Content of the games
The Ludi Romani included a solemn procession (pompa), chariot races, equestrian competitions, theatrical performances, and various other exhibitions such as boxing matches.
The chariot races
The chariot races of the Ludi Romani had a particular feature: each chariot carried, according to Homeric tradition, a driver (auriga) and a warrior who, at the end of the race, leapt from the chariot and finished on foot. This practice was specific to the Ludi Romani. Initially, only two chariots participated, corresponding to the two original factions: the Whites and the Reds.
The equestrian competitions
During the equestrian exhibitions of the Equorum probatio, each horseman led a second horse by hand, a practice reflecting archaic Roman military usage where cavalrymen used two mounts in battle, like the Tarentines in Greek warfare. These horsemen were called desultores.
The theatre
It was during these games that theatre, inspired by Greek drama, was introduced to Rome. After the introduction of theatre in 364 BC, plays were performed during these games, and in 214 BC, the ludi scenici occupied four days of the festival. In 161 BC, Terence’s Phormio was performed at these games.
Other exhibitions
The games also allowed for additional minor exhibitions: boxers, dancers, and youth cavalry competitions (ludus Trojae). The crown won by the victor (a prize in the Greek manner) could be placed upon his bier at death, a privilege inscribed in the Twelve Tables. During the festival, warriors who had achieved real military victories wore the enemy spoils they had conquered and a laurel crown.
Later evolution
In the Calendar of Philocalus (AD 354), the games lasted only from 12 to 15 September, showing their reduction in the later period of the Empire.
Dates
Septembre 5, 2025 - septembre 19, 2025 (Toute la journée)
octobre
202501octToute la journéeRepeating EventTigillum Sororium
Description
Kalendis Octobribus Soldat représenté dans la Maison du Sacellum troyen, ou Maison du Lararium d'Achille, Pompéi (Photo
Description
Kalendis Octobribus

La cérémonie au Tigillum Sororium était un rituel annuel important pendant la période républicaine et ancré dans l’histoire légendaire de la ville.
Le Tigillum Sororium, ou ‘poutre de la sœur’, était un monument ancien situé sur la pente de la colline de l’Oppius à Rome. Son origine remonte à la légende des Horaces et des Curiaces, datant du règne de Tullus Hostilius au 7e siècle av. notre ère. Selon la tradition romaine, il fut érigé à l’endroit où Publius Horatius expia le meurtre de sa sœur Camille après avoir vaincu les trois Curiaces.
Le monument consistait en une poutre horizontale soutenue par deux poteaux verticaux, enjambant probablement la Voie Sacrée (Sacra Via). Il était situé près du Compitum Acilium, un sanctuaire dédié à Auguste. Deux autels se trouvaient à proximité, l’un dédié à Junon Sororia et l’autre à Janus Curiatus, soulignant l’importance religieuse du site.
Chaque année, aux calendes d’octobre (le 1er octobre), une cérémonie de purification se déroulait au Tigillum Sororium. Cette date coïncidait avec le retour des soldats à Rome pour l’hiver, ce qui explique la nature purificatrice du rituel.
Les soldats démobilisés se rassemblaient au Tigillum Sororium. Puis ils passaient sous la poutre dans un acte symbolique de purification. Ce geste visait à les libérer de la souillure contractée en tuant des ennemis au combat.
La persistance de cette cérémonie témoigne de son importance dans la vie religieuse et sociale romaine. Le fait que le monument était encore entretenu et restauré aux frais de l’État jusqu’à l’époque de Tite-Live (fin du 1er siècle av. notre ère – début du 1er siècle) souligne sa signification durable.
Dates
Octobre 1, 2025 Toute la journée
202511octToute la journéeRepeating EventMeditrinalia
Description
D'après un détail de la mosaïque de Lycurgue, musée de Saint-Romain-en-Gal (dessin
Description

Ante diem quintum idus Octobres
Les Meditrinalia étaient une fête religieuse de la Rome antique célébrée le 11 octobre. Cette festivité était liée à la nouvelle vendange et marquait un moment important dans le calendrier agricole romain.
L’étymologie du nom Meditrinalia est sujette à débat. Certains chercheurs le font dériver du latin mederi signifiant «guérir», ce qui suggérerait un lien avec des propriétés curatives attribuées au vin. D’autres y voient plutôt une référence à sa position médiane dans les trois mois d’automne. Bien que les détails précis de ses origines soient obscurs, on sait que cette fête était anciennement associée à Jupiter et revêtait une importance particulière dans la Rome agricole primitive. Le point central des Meditrinalia était la dégustation rituelle du vin nouveau, mélangé au vin de l’année précédente. Cette pratique s’accompagnait de libations offertes aux dieux, notamment ceux liés à la santé et à la guérison.
Au fil du temps, les interprétations de la fête ont évolué. Une déesse nommée Meditrina, associée à la santé et à la longévité, semble avoir été inventée tardivement pour expliquer l’origine du festival. Cependant, cette divinité n’apparaît pas dans les sources les plus anciennes. Il est important de noter que malgré certaines affirmations modernes, les Meditrinalia n’étaient pas simplement une « fête des vendanges ». Leur signification religieuse et rituelle était plus complexe, mêlant des aspects agricoles, médicaux et spirituels.
Voir l’article: Fête des Meditrinalia: à votre santé!
Dates
Octobre 11, 2025 Toute la journée
202513octToute la journéeRepeating EventFontinalia
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Ante diem tertium idus Octobres Les Fontinalia étaient
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Ante diem tertium idus Octobres
Les Fontinalia étaient une fête religieuse annuelle de la Rome antique. Cette célébration se tenait le 13 octobre et était dédiée à Fontus, divinité associée aux sources et aux eaux courantes.
Le rituel principal des Fontinalia consistait à orner les fontaines de guirlandes. Les Romains jetaient également des fleurs dans les sources et couronnaient les puits.
Notre principale source d’information sur cette fête est Varron, érudit romain du 1er siècle avant J.-C. Dans son ouvrage De lingua latina, il mentionne les Fontinalia en ces termes:
«Les Fontanalia, du mot Fons (source), car c’est le jour de fête de cette divinité; à cette occasion, on jette des couronnes dans les sources et on couronne les puits.»[1]
Cette description succincte de Varron constitue l’essentiel de ce que nous savons avec certitude sur le déroulement de cette fête. Les Fontinalia s’inscrivaient dans le calendrier religieux romain, reflétant l’importance accordée aux sources d’eau dans la culture et la religion de la Rome antique.
[1] Varron, De lingua latina, livre VI, 22: Fontanalia a Fonte, quod is dies feriae eius; ab eo tum et in fontes coronas iaciunt et puteos coronant.
Dates
Octobre 13, 2025 Toute la journée
202515octToute la journéeRepeating EventOctober equus
Description
D'après une tête de cheval en bronze, dite "Protomé Médicis", 4e s. av. notre ère, Grèce, Musée archéologique
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Idibus Octobribus
L’October equus, ou «Cheval d’octobre», est une fête religieuse de la Rome antique célébrée en l’honneur de Mars le 15 octobre, marquant la fin des campagnes agricoles et militaires. Ce rite est unique à Rome, étant le seul où un cheval était sacrifié. Il se déroulait lors de l’une des trois courses de chevaux annuelles dédiées à Mars. Des écrits du 1er siècle avant J.-C. et du 1er siècle après J.-C. fournissent des détails sur ce rituel, qui a fait l’objet de nombreuses interprétations et débats parmi les historiens modernes. Tous s’accordent toutefois sur l’ancienneté de cette pratique, remontant à la période royale de Rome.
La cérémonie ne portait pas de nom spécifique. Elle est simplement désignée par la victime du sacrifice, le cheval. Le rituel se déroulait au Champ de Mars, un espace traditionnellement dédié à Mars, où les chevaux paissaient et s’entraînaient. Le flamen martialis, en présence des pontifes, présidait la cérémonie, qui débutait par une course de chars, ou biges, tirés par deux chevaux. Le cheval de droite du char vainqueur devenait la victime du sacrifice. Contrairement aux sacrifices ordinaires, l’animal n’était pas égorgé, mais tué d’un coup de javelot, puis immolé sur l’autel de Mars.
Dès que le cheval était abattu, sa queue était coupée et rapidement transportée à la Regia, un bâtiment situé au forum, où son sang était versé sur les cendres du foyer sacré. La décapitation du cheval constituait le troisième acte du rituel. La tête, ornée d’une guirlande de pains, devenait l’objet d’une lutte entre deux quartiers de Rome: les Sacravienses, habitants de la Via Sacra, et les Suburanenses, habitants de Subura. Si les premiers l’emportaient, la tête était clouée aux murs de la Regia; si les seconds triomphaient, elle était exposée au sommet de la tour Mamilienne, dont l’emplacement exact demeure incertain.
Bien que les historiens connaissent le sort réservé à la queue et à la tête du cheval, le destin de la partie centrale du corps reste encore un mystère.
Malgré les témoignages des auteurs antiques, tels que Varron et Festus, les raisons précises du sacrifice d’un cheval en octobre restent floues. Pourquoi un cheval et non un autre animal? Pourquoi ce mois en particulier ? Les hypothèses abondent, mais aucune explication définitive n’a été retenue. Le cheval, associé à la guerre, était peut-être perçu comme un symbole de vitalité à offrir aux dieux pour assurer la prospérité des récoltes.
Pour en savoir plus: article October equus sur Wikipedia.
Dates
Octobre 15, 2025 Toute la journée
Les membres collectifs de l'association (congregationes sociae):


