Nunc est bibendum est une association culturelle sans but lucratif dédiée à l’évocation de l’Antiquité par les arts de la table.
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juillet
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Cliquer pour agrandir. Personnifiée par la déesse Nox, la nuit recèle sous son voile
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Personnifiée par la déesse Nox, la nuit recèle sous son voile nos passions, nos peurs et nos rêves…
Le Musée romain vous plonge au cœur de la nuit et vous invite à en découvrir les différents aspects dans sa nouvelle exposition et au fil d’un riche programme culturel.
La nuit tombe sur Lousonna. Poussez la porte d’une demeure romaine et laissez-vous guider dans l’obscurité par la déesse Nox. Au fil de votre exploration, cette dernière lèvera le voile sur les multiples facettes de la nuit, si familière et si mystérieuse à la fois. Que savons-nous de la nuit, que provoque-t-elle chez nous, que révèle-t-elle de nous? Vous pensiez avoir percé les secrets de la nuit? Et si c’était elle qui en savait le plus sur vous…
Le Musée romain de Lausanne-Vidy vous propose une déambulation dans un univers poétique et onirique, rythmée par les illustrations murales de l’artiste Tami Hopf.
Dates
Juin 21 (Vendredi) - Février 23 (Dimanche)
Lieu
Musée romain de Lausanne-Vidy
Lausanne, Vaud, Suisse
août
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Pour cette 18ème édition, le festival met à l’honneur la thématique du culte du corps dans l’Antiquité, dans une programmation déployée dans toute la ville, le musée départemental Arles antique
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Pour cette 18ème édition, le festival met à l’honneur la thématique du culte du corps dans l’Antiquité, dans une programmation déployée dans toute la ville, le musée départemental Arles antique et les monuments d’Arles. Archéologues, historiens, reconstituteurs, artistes et passionnés attendent le public pour lui livrer les clefs de cette époque romaine qui a façonné Arles pour des millénaires !
Dates
août 19 (Lundi) - 24 (Samedi)
Lieu
Ville d'Arles
Provence-Alpes-Côte d'Azur, France
Organizer
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La fête romaine vous transporte dans le temps avec la clameur du public, le son des fanfares, les prouesses des danseuses et des danseurs, les cris des légionnaires, les rires
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La fête romaine vous transporte dans le temps avec la clameur du public, le son des fanfares, les prouesses des danseuses et des danseurs, les cris des légionnaires, les rires des enfants. Tout cela dans une atmosphère rythmée par les bruits du travail des artisans et agrémentées par le fumet des spécialités culinaires romaines qui émane des étals du marché.
À l’occasion de la plus grande fête romaine de Suisse, plus de 500 participantes et participants redonnent vie aux illustres monuments historiques de la cité romaine Augusta Raurica.
Dates
août 24 (Samedi) - 25 (Dimanche)
Toutes les expositions et festivals
Les prochaines fêtes du calendrier romain
juillet
202406juilToute la journée13Ludi Apollinares
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Pridie Nonas Iulias – Ante diem tertium Idus Iulias Denier frappé par
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Pridie Nonas Iulias – Ante diem tertium Idus Iulias
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Les Ludi Apollinares furent établis en 212 av. J.-C., quelques années après la désastreuse défaite romaine de Cannes face à Hannibal. Leur création répondait à une prophétie contenue dans les Carmina Marciana, un recueil de prédictions récemment découvert à Rome. Cette prophétie, rapportée par Tite-Live et Macrobe, promettait aux Romains la victoire sur leurs ennemis et une prospérité renouvelée s’ils instituaient des jeux annuels en l’honneur d’Apollon.
Initialement célébrés le 13 juillet et ne durant qu’une journée, les Ludi Apollinares ont progressivement gagné en importance et en durée. Au fil du temps, ils se sont étendus sur plusieurs jours. À partir de 190 av. J.-C., ils duraient au moins trois jours (du 11 au 13 juillet). Dans les anciens calendriers, ils occupaient huit jours (du 6 au 13 juillet). Dans le calendrier de Filocalus, ils s’étendaient sur neuf jours (du 3 au 13 juillet). Les Ludi Apollinares comportaient diverses activités. Les premiers jeux se déroulaient dans le Cirque Maxime et incluaient des courses (ludi circenses). Dès 169 av. J.-C., des représentations théâtrales furent ajoutées au programme (ludi scaenici). Par exemple, cette année-là, une tragédie d’Ennius fut jouée pendant les jeux. À la fin de la République, des chasses (venationes) furent également intégrées aux célébrations. Les décemvirs offraient des sacrifices selon les rites grecs, conformément aux instructions de la prophétie.
Les Ludi Apollinares revêtaient une grande importance à la fois religieuse et politique. Ils étaient présidés par le préteur chargé de rendre la justice à toutes les classes du peuple, soulignant ainsi leur caractère unificateur. Le financement était assuré en partie par l’État et en partie par des contributions privées, renforçant l’implication de toute la communauté. Sous l’Empire, ces jeux conservèrent leur prestige et leur éclat, témoignant de leur importance durable dans la vie religieuse et sociale romaine.
Les Ludi Apollinares, nés dans un contexte de crise, sont devenus une célébration majeure du calendrier romain, mêlant aspects religieux, politiques et ludiques. Leur évolution au fil des siècles reflète les changements de la société romaine tout en maintenant leur signification fondamentale de dévotion à Apollon et d’unité civique.
Dates
juillet 6 (Samedi) - 13 (Samedi)
202415juilToute la journéeTransvectio equitum
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Idibus Iuliis Statuettes des Dioscures, IIIe siècle après J.-C., Metropolitan Museum of
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Idibus Iuliis
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La transvectio equitum, une parade annuelle des chevaliers romains à Rome, est instituée en l’honneur des Dioscures à la fin du IVe siècle av. J.-C. Cette cérémonie, profondément ancrée dans les traditions militaires et religieuses de la Rome antique, subit des transformations significatives au fil des siècles, particulièrement sous l’Empire romain.
La transvectio equitum se déroule chaque année le 15 juillet. Les jeunes chevaliers, ou iuvenes equites, vêtus de la toga trabea (ornée de bandes pourpres), se rassemblent devant le temple de Mars, situé le long de la Via Appia, à environ deux kilomètres de la Porta Capena. Ce temple, dédié le 1er juin 368 av. J.-C. par le duumvir Titus Quinctius après la guerre gauloise, sert de point de départ à la parade. Les censeurs, responsables de la revue des chevaliers (recognitio equitum), inspectent les participants avant de guider la procession à travers Rome. Le parcours suit la Via Appia jusqu’à la Porta Capena, puis se dirige vers le Capitole, avec un arrêt devant le temple des Dioscures sur le Forum Romain pour offrir un sacrifice en l’honneur des divinités protectrices des cavaliers.
L’origine de cette cérémonie remonte à la bataille du lac Regille en 499 av. J.-C., où les Romains, confrontés à une coalition de Latins, voient apparaître deux cavaliers extraordinaires, identifiés plus tard comme les Dioscures Castor et Pollux. Ces derniers, montés sur des chevaux blancs et vêtus de la trabea de pourpre, interviennent pour semer la confusion parmi les ennemis et assurent ainsi la victoire des Romains. En reconnaissance de cette intervention divine, un temple est dédié aux Dioscures en 484 av. J.-C. près de la fontaine de Giuturna.
En 230 av. J.-C., le censeur Quintus Fabius Maximus Verrucosus modifie le point de départ de la procession, la faisant démarrer du temple de Virtus et Honos près de la Porta Capena, tout en maintenant sa proximité avec le temple de Mars.
Après plusieurs décennies d’oubli, la parade est rétablie par Auguste. Ce dernier, selon Suétone, réinstaure la marche solennelle au Capitole, supprimant la tradition où un accusateur pouvait faire descendre un chevalier de son cheval. Il permet aussi aux chevaliers âgés ou mutilés de faire marcher leur cheval dans le rang tout en répondant à pied s’ils sont cités. Sous le règne d’Auguste, les chevaliers sont divisés en six escadrons (turmae), chacun dirigé par un sevir turmae equitum Romanorum, une charge honorifique occupée par des figures telles que Caius et Lucius César, et plus tard par Hadrien en 94 après J.-C. Le parcours de la parade est modifié pour inclure une halte devant le temple de Mars Vengeur sur le forum d’Auguste, tout en conservant l’arrivée traditionnelle au Capitole.
Dionysios d’Halicarnasse décrit cette procession comme un spectacle grandiose. Les chevaliers, ornés de couronnes de branches d’olivier et portant leurs décorations de bataille, défilent sur leurs chevaux depuis le temple de Mars à l’extérieur de la ville, traversant le Forum Romain jusqu’au temple des Dioscures, en nombre pouvant atteindre jusqu’à cinq mille.
Dates
Toute la journée (Lundi)
202419juilToute la journée21Lucaria
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Ante diem quartum decimum Kalendas Augustas – Ante diem duodecimum Kalendas Augustas
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Ante diem quartum decimum Kalendas Augustas – Ante diem duodecimum Kalendas Augustas
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Les Lucaria étaient une fête romaine agraire, dédiée à une divinité patronne des bois sacrés (lucus). Célébrée les 19 juillet et 21 juillet, cette fête se rattache aux travaux d’essartage et de désouchage, selon l’analyse moderne des traités agricoles romains.
Le nom Lucaria semble dériver du mot latin lucus, signifiant à la fois «clairière» et «bois sacré». Ce lien étymologique souligne la dualité de la fête, mêlant aspects pratiques et sacrés. Le terme lucar, qui signifie «argent que l’on retire des bois sacrés», indique que ces bois pouvaient être exploités économiquement tout en conservant leur caractère sacré.
Les auteurs anciens, souvent friands de mythes de fondation, attribuent aux Lucaria une origine historique. Verrius Flaccus, repris par Festus Grammaticus, relie cette fête à la défaite romaine face aux Gaulois lors de la bataille de l’Allia le 18 juillet 390 av. J.-C. Après cette défaite, les Romains auraient trouvé refuge dans un bois (en latin lucus) entre la via Salaria et le Tibre. Rome fut alors mise à sac par les Gaulois de Brennus. Le jour de cette défaite, le dies Alliensis, était considéré comme de mauvais augure par les Romains.
Bien que de nombreux bois sacrés soient mentionnés par les auteurs latins, ceux-ci restent muets sur les détails des Lucaria. Les calendriers antiques, comme les Fasti Antiates maiores et les Fasti Amiternini, mentionnent cependant les dates des Lucaria, confirmant leur célébration les 19 et 21 juillet. Comme pour d’autres fêtes romaines, ces deux jours festifs sont séparés par un jour non festif.
Les traités rustiques fournissent des indications sur les travaux liés aux bois. Columelle et Palladius recommandent la Lune décroissante de juillet, coïncidant avec les Lucaria, comme période propice pour extirper les arbres des champs forestiers. Columelle distingue deux techniques de déboisement: l’arrachage complet des arbres avec leurs racines, et la coupe des arbres au pied s’ils sont clairsemés. Cette différenciation de techniques pourrait expliquer le dédoublement des Lucaria sur deux journées.
Dates
juillet 19 (Vendredi) - 21 (Dimanche)
Toutes les fêtes du calendrier romain