Nunc est bibendum est une association culturelle sans but lucratif dédiée à l’évocation de l’Antiquité par les arts de la table.
Evénement(s) de l’association à venir
mai
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Samedi 17 mai dès 18h, 30 institutions culturelles, scientifiques et lieux d’art à Genève ouvrent leurs portes pour la Nuit des musées 2025. https://nuitdesmusees-geneve.ch/musee/collection-des-moulages-de-lunige/ https://nuitdesmusees-geneve.ch/activite/un-apero-en-egypte-romaine/ Pour la troisième année
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Samedi 17 mai dès 18h, 30 institutions culturelles, scientifiques et lieux d’art à Genève ouvrent leurs portes pour la Nuit des musées 2025.
Pour la troisième année consécutive, l’association Nunc est bibendum vous invite à découvrir des recettes antiques. Cette année, ils vont nous faire rêver avec des plats romains et même quelques saveurs d’Égypte ancienne lors d’une dégustation de mets préparés par leurs soins.
Dates
mai 17, 2025 18:00 - 20:00
Organisateur
Les nouveautés du site
Exposition(s) ou festival(s) en vedette
avril

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Venez découvrir Saisons romaines, la nouvelle exposition temporaire du musée, organisée en partenariat avec le
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Venez découvrir Saisons romaines, la nouvelle exposition temporaire du musée, organisée en partenariat avec le musée d’Archéologie nationale – Domaine national de Saint-Germain-en-Laye.
La mosaïque des Saisons
Datée du IIIe siècle, la mosaïque dite des Saisons, représente des activités agricoles ou des rituels regroupés autour de
personnifications des quatre saisons.
Découverte sur le site archéologique de Saint-Romain-en-Gal en octobre 1890, elle a été acquise par le musée du Louvre en 1892.
Conservée au musée d’Archéologie nationale depuis 1935, elle a fait l’objet d’une importante restauration par l’atelier de restauration
de mosaïques et d’enduits peints du musée de Saint-Romain-en-Gal en 2022 et en 2023.
La mosaïque des Saisons est présentée pour la première fois sur son lieu de découverte.
Dates
juin 21, 2024 - décembre 31, 2026 (Toute la journée)

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Gaulois, Carthaginois, Thraces, Syriens, Grecs… À travers le parcours de vie de six personnages,
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Gaulois, Carthaginois, Thraces, Syriens, Grecs… À travers le parcours de vie de six personnages, ayant réellement existé, la nouvelle exposition de Lugdunum – Musée et théâtres romains invite le visiteur au cœur de la dimension multiculturelle de l’Empire romain. Comment Rome maintient-elle son pouvoir au sein d’un territoire immense et pluriel ? Comment coexiste cette mosaïque de peuples et de coutumes ? Existe-il différentes façons d’être Romain?
L’exposition présente des collections du musée, enrichies de nombreux prêts exceptionnels du Louvre et d’autres institutions nationales et européennes, qui viennent appuyer et enrichir le récit de vie des personnages.
Elle fait également la part belle aux dispositifs interactifs et aux illustrations grands formats pour mieux s’immerger dans l’univers des personnages (projections animées pour faire parler les écritures ; cartes animées ; films ; manipulations ; récits sonores…).
Un projet artistique et participatif exceptionnel, en résonance avec cette exposition temporaire, vient débuter et clôturer le parcours d’exposition. Portée par le poète Mehdi Krüger et son collectif d’artistes, cette création contemporaine et évolutive invite les visiteurs à partager leurs trajectoires de vie lors d’ateliers d’écriture poétique et de captations vidéo, puis lors d’une performance scénique portée par l’artiste. Le programme détaillé sera dévoilé à la rentrée.
Dates
octobre 4, 2024 - juin 1, 2025 (Toute la journée)

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Le Genevois Henri-Édouard Naville (1844-1926) compte parmi les fondateurs de l’égyptologie moderne. Il est
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Le Genevois Henri-Édouard Naville (1844-1926) compte parmi les fondateurs de l’égyptologie moderne. Il est connu notamment pour son édition du Livre des Morts ainsi que ses fouilles à Tell Basta. Son épouse, Marguerite-Isabelle Naville (1852-1930), née de Pourtalès, s’est non seulement consacrée avec dévouement à l’éducation de leurs quatre enfants, mais elle a également contribué de manière décisive au succès d’Édouard Naville en réalisant des dessins techniques de grande qualité pour ses publications.
La conservation jusqu’à nos jours de nombreux récits de voyage, journaux intimes, lettres et photographies de leur séjours en Égypte et de leur engagement humanitaire pendant la Première Guerre mondiale, nous permet de lever le voile sur la vie et les motivations de ce couple exceptionnel.
Horaires : lundi et mercredi, 11h à 18h
Ouvertures exceptionnelles : le jeudi 13 mars de 18h à 21h pour la Nuit des Bains et le samedi 17 mai de 18h à 23h pour la Nuit des Musées
Cycle de conférences Les lundis aux moulages – Éclairages sur l’exposition
Collection des moulages, 12h30 (durée environ 30 min)
- 17 mars Édouard Naville chez Bastet: les fouilles de Tell Basta / Bubastis, par Audrey Eller
- 24 mars Le «lot Naville» de la Collection Ostraca, par Christine Pönitz-Hunziker
- 31 mars Marguerite Naville-de Pourtalès, épouse, mère et égyptologue. Considérations sur sa collaboration avec Édouard Naville, par Hugo Gottlieb, en présence des autrices de La plume, le pinceaux et la prière
- 7 avril Ramsès, Osorkon et Édouard: les neuf vies d’une statue, par Timothy Pönitz
- 28 avril Édouard Naville: premier égyptologue suisse, par Maël Ravaz
- 5 mai L’exploration et la visualisation des archives d’Édouard et Marguerite Naville, par Mariella Daghfal
- 12 mai Les archives des Naville au MAH, par Noémie Monbaron
Dates
mars 10, 2025 - mai 15, 2025 (Toute la journée)
mai

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Les journées vaudoises d'archéologie auront lieu les 3 et 4 mai 2025 sur le site de
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Les journées vaudoises d’archéologie auront lieu les 3 et 4 mai 2025 sur le site de la villa romaine d’Orbe-Boscéaz sur le thème de la vie dans les campagnes. Le 2 mai après-midi la traditionnelle journée d’actualité de la recherche se tiendra à l’aula du Palais de Rumine (programme à venir).
Le weekend d’animations est organisé par le site d’Orbe (Fondation pro urba) avec le concours du Musée cantonal d’archéologie et d’histoire (MCAH) et du Musée d’Yverdon et région – MYR. Sur place vous trouverez de nombreux ateliers et animations organisés par le Musée romain d’Avenches, le Musée romain de Nyon, le Musée romain de Lausanne-Vidy, l’Archéolab de Pully, l’Archéologie cantonale vaudoise et Archeodunum SA.
Le programme complet du weekend sera mis en ligne sur www.j-v-a.ch
Dates
mai 3, 2025 - mai 4, 2025 (Toute la journée)
Les prochaines fêtes du calendrier romain
avril
202521avrToute la journéeRepeating EventParilia / Romaea
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Ante diem undecimum Kalendas Maias Les Parilia représentées en 1783
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Ante diem undecimum Kalendas Maias

EN BREF. Les Parilia, célébrées le 21 avril, mêlaient tradition pastorale et histoire nationale romaine. Cette fête ancestrale honorait Palès, protecteur des troupeaux, par des rituels spectaculaires où bergers et moutons sautaient par-dessus des feux purificateurs. Coïncidant avec la fondation légendaire de Rome par Romulus, elle évolua pour devenir l’anniversaire officiel de la Ville Éternelle, illustrant parfaitement comment Rome transformait ses racines rurales en célébration impériale.
Les Parilia: quand Rome célébrait ses bergers et sa naissance
Les Parilia, ou Palilia[1], étaient une fête rurale romaine célébrée chaque année le 21 avril. Cette célébration, profondément ancrée dans la tradition pastorale, visait à purifier les moutons et les bergers afin d’assurer leur prospérité pour l’année à venir. Au-delà de leur aspect pastoral, les Parilia ont évolué pour devenir l’anniversaire de Rome, symbolisant la fondation de la ville et sa puissance croissante.
Les origines des Parilia remontent à une époque antérieure à la fondation de Rome (traditionnellement datée de 753 av. J.-C. selon la chronologie varronienne), comme le suggèrent son caractère pastoral et pré-agricole. Décrit par Ovide dans ses Fastes, les Parilia étaient à l’origine une fête célébrée par les bergers pour implorer la protection de Palès, divinité protectrice des troupeaux et des bergers dont le genre n’est pas certain.
Selon le mythe rapporté par Ovide, Romulus, en arrivant sur le site de Rome le jour des Parilia, traça un sillon pour les murs avec sa charrue tirée par «une vache blanche et un boeuf à la robe de neige» (Fastes, IV, 4826). Il pria ensuite les dieux: «Maintenant que je fonde cette ville, ô Jupiter, et toi, Mars mon père, et toi auguste Vesta, soyez-moi propices» (Fastes, IV, 4828-4829). Jupiter répondit à cette prière «par un grondement de tonnerre sur sa gauche» et «lança des éclairs sur la gauche du ciel» (Fastes, IV, 4833-4834), un présage favorable pour les Romains.
Son frère Rémus, «ignorant cet ordre», regarda «avec mépris ces humbles murs et dit: ‘C’est avec çà que le peuple sera à l’abri ?’» (Fastes, IV, 4841-4843). Il franchit alors la ligne sacrée et fut tué par Celer qui, sur ordre de Romulus, devait empêcher quiconque de franchir «les murs et la tranchée creusée par la charrue» (Fastes, IV, 4839-4840).
Pendant la République romaine, l’agriculture occupait une place centrale dans l’identité romaine et les Parilia ont pris un caractère plus rural. La fête s’est étendue à l’ensemble de la population rurale, célébrant la fertilité des terres et le bien-être des troupeaux.
Avec l’urbanisation croissante et la montée en puissance de Rome, les Parilia ont connu une transformation significative. À la fin de la République, la fête est devenue associée à l’anniversaire de Rome. Au 1er siècle avant notre ère, sous Jules César, des jeux ont été ajoutés à la cérémonie après qu’il eut reçu la nouvelle de la victoire romaine à Munda en 45 av. J.-C. Lors de ces jeux, les citoyens portaient des couronnes en l’honneur de César, soulignant la puissance et les victoires militaires de Rome.
Plus tard, sous l’empereur Caligula, la fête s’est encore enrichie d’une procession de prêtres, de nobles et d’enfants de naissance noble, chantant les louanges de l’empereur et escortant un bouclier d’or, précédemment offert à l’empereur par les citoyens de Rome, jusqu’au Capitole.
En 121 de notre ère, sous l’empereur Hadrien, un nouveau temple dédié à Vénus et Rome a été érigé et le nom de la fête a été changé en Romaea (ou dies natalis Romae ou encore natalis Urbis). Cette transformation marque l’intégration définitive des Parilia dans le calendrier officiel romain et leur association avec la fondation de la ville. Ce temple fut ruiné au 9e siècle.
Les Parilia se déroulaient en deux parties distinctes: une cérémonie rurale et une cérémonie urbaine. Comme le témoigne Ovide lui-même: «Certes, j’ai souvent apporté moi-même, à pleines mains, la cendre de veau et les tiges de fèves, offrandes purificatoires passées au feu. Certes, j’ai sauté trois fois par-dessus des rangs de flammes alignés, et une branche de laurier mouillé m’a aspergé de gouttes d’eau» (Fastes, IV, 4725-4728).
Cérémonie rurale
La cérémonie rurale, menée par le berger lui-même, était profondément ancrée dans les traditions pastorales. Avant le début de la cérémonie, le berger devait «décorer la bergerie en y fixant des rameaux feuillus, et orner les portes de longues guirlandes» (Fastes, IV, 4738-4739).
Dès l’aube, «le berger purifie ses brebis repues, lorsque tombe le crépuscule. Avant, [il aura] aspergé et balayé la terre à l’aide d’une branche» (Fastes, IV, 4735-4736). Il devait ensuite faire brûler «des branches d’olivier mâle, une torche de pin et des herbes sabines» et veiller à ce «que le laurier léché par la flamme crépite au centre du foyer» (Fastes, IV, 4741-4742). Les bruits produits par cette combinaison brûlante étaient interprétés comme un présage bénéfique.
Des offrandes de «millet et des gâteaux de millet» étaient ensuite présentées à Palès, car «la déesse des campagnes apprécie tout spécialement cet aliment» (Fastes, IV, 4743-4744). On y ajoutait «un vase de lait et les mets qu’elle aime» (Fastes, IV, 4745).
Le berger se tournait ensuite «vers le Levant», prononçait sa prière «trois fois, puis [lavait] ses mains dans l’eau vive» (Fastes, IV, 4778-4779). Dans cette prière, il demandait à Palès: «Veille sur le troupeau, et aussi sur les bergers; repousse le malheur et fais-le fuir loin de mes étables» (Fastes, IV, 4747-4748). Il implorait également son pardon pour diverses fautes accidentelles comme avoir fait paître dans un lieu saint, s’être assis sous un arbre sacré, ou avoir troublé les eaux des étangs (Fastes, IV, 4749-4759).
La cérémonie s’achevait par la consommation d’un breuvage particulier: «en guise de cratère, une écuelle et boire du lait de neige et du vin pourpre» (Fastes, IV, 4780-4781), suivi de «d’un pied leste, avec ardeur» par «des tas enflammés de paille crépitante» (Fastes, IV, 4781-4782).
Cérémonie urbaine
La cérémonie urbaine, dirigée par un prêtre, intégrait des éléments d’autres fêtes religieuses romaines. Selon Ovide, le peuple devait «aller quérir à l’autel de la Vierge une préparation purificatoire» que «Vesta te la donnera; grâce à ce présent de Vesta, tu seras pur» (Fastes, IV, 4731-4732).
Cette préparation purificatoire était «constituée de sang de cheval, de cendre de veau, et d’un troisième élément, de la paille creuse d’une fève dure» (Fastes, IV, 4733-4734). Les cendres provenaient du sacrifice lors des Fordicidia, où l’on sacrifiait une vache pleine à Tellus, et d’où «l’on retire le veau du ventre de sa mère pour le brûler» (Fastes, IV, 4634-4641).
Le sang de cheval provenait du «Cheval d’Octobre», le cheval de droite de l’attelage vainqueur d’une course particulière le 15 octobre de l’année précédente. Ensemble, ces éléments étaient mélangés par les Vestales pour former les substances purificatoires nécessaires aux rites.
Ovide propose plusieurs explications sur l’origine de ces rites, notamment le feu purificateur. «Le feu dévorant purifie tout et la fusion des métaux en expulse les défauts: est-ce pour cela qu’on purifie avec lui les brebis et leur berger?» (Fastes, IV, 4785-4786). Il évoque aussi la complémentarité des éléments: «eau et feu, éléments premiers de toutes choses, opposés entre eux, sont des divinités ennemies» (Fastes, IV, 4787-4788), que les Romains auraient réunis pour leurs rites de purification.
Sources antiques
- Ovide, Fastes, IV, 4721-4862
- Properce, Élégies, IV, 1, 19-20; IV, 4, 73-78
- Varron, De Lingua Latina, VI, 15
- Varron, Res Rusticae, II, 1, 9
- Cicéron, De Divinatione, II, 98
Sources modernes
- Adkins, L. & Adkins, R. A. (1996). Dictionary of Roman Religion. New York: Facts on File Inc.
- Butrica, J. L. (2000). « Propertius on the Parilia (4.4.73-8) ». Classical Quarterly 50.2, 472-478.
- Dumézil, G. (1974). La religion romaine archaïque. Paris.
- Fowler, W. W. (1899). The Roman Festivals of the Period of the Republic. London: MacMillan and Co., Limited.
- Kearns, E. (2003). The Oxford Dictionary of Classical Myth and Religion. Oxford: Oxford University Press.
- The Cambridge Ancient History 2nd Ed. Vol. X: The Augustan Empire 43 BC – AD 69. (1996). Great Britain: Cambridge University Press.
[1] Pălīlis, e, de Palès: Ov. F. 4, 898 ; M. 14, 774; Tib. 2, 5, 87 Palilia (Parilia, Varro R. 2, 1, 9; Col.; Plin.), ium ou iōrum, n. pl., Palilies ou Parilies, fêtes en l’honneur de Palès: Varro L. 6, 15 ; Cic. Div. 2, 98; Ov. F. 4, 721; cf. Fest. 222.
Dates
avril 21, 2025 Toute la journée
202527avrToute la journée02maiRepeating EventFloralia
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Ante diem quintum Kalendas Maias - Ante diem sextum Nonas Maias Fresque représentant Flora, provenant de
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Ante diem quintum Kalendas Maias – Ante diem sextum Nonas Maias

Les Floralia étaient des festivités en l’honneur de la déesse Flora dans la religion de la Rome antique. Elles débutaient le 27 avril à l’époque républicaine ou le 28 avril dans le calendrier julien, s’étendant jusqu’à six jours pendant l’Empire. Les jeux de Flore, connus sous le nom de Ludi Florae, étaient caractérisés par un ambiance licencieuse et de recherche de plaisir, ayant un caractère populaire en contraste avec d’autres festivals romains plus patriciens.
Flora, une divinité ancienne de la religion romaine, était vénérée comme la déesse des fleurs, de la végétation et de la fertilité. Elle disposait de son propre grand prêtre, le flamen Florialis, et recevait des sacrifices dans la forêt sacrée des Fratres Arvales. On croyait que le roi sabin Titus Tacius avait établi un autel en son honneur pendant la période royale.
Les temples de Flora étaient situés dans des lieux associés aux plébéiens de Rome, comme l’Aventin et le Quirinal. Les jeux de Flora étaient financés par les édiles plébéiens à travers des amendes imposées pour l’usurpation de terres publiques, et commençaient par des représentations théâtrales pour se conclure avec des compétitions dans le cirque et un sacrifice à Flora.
Les célébrations des Floralia comprenaient la participation de prostituées, qui dansaient et luttaient dans des simulacres de combat. Cela suggère que, malgré leur marginalisation sociale, les travailleuses du sexe n’étaient pas complètement exclues de la société romaine.
Pendant les festivités, des rituels étaient réalisés, tels que la libération cérémoniale d’animaux fertiles, tels que des lièvres et des chèvres, et une pluie symbolique de nourriture associée à la fertilité. On mettait en évidence l’utilisation de vêtements multicolores en contraste avec d’autres festivités où des vêtements blancs étaient portés. De plus, des célébrations nocturnes étaient mentionnées avec des mesures pour éclairer le chemin après les représentations théâtrales.
Dates
avril 27, 2025 - mai 2, 2025 (Toute la journée)
mai
202509maiToute la journée13Repeating EventLemuria
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Ante diem septimum Idus Maias - Ante diem tertium Idus Maias Mosaïque provenant de Pompéi (Museo
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Ante diem septimum Idus Maias – Ante diem tertium Idus Maias

Les Lemuria étaient des festivités religieuses de l’antiquité romaine qui se déroulaient du 9 au 13 mai. Elles étaient consacrées au culte des morts et à l’exorcisme des esprits malveillants. Les rituels et coutumes associés aux Lemuria sont principalement décrits dans les Fastes d’Ovide, fournissant ainsi une source précieuse d’information sur cette pratique.
Ces festivités nocturnes débutaient à minuit, l’heure du silence et de l’ouverture vers le monde des morts. Les Romains sortaient alors pieds nus dans les rues, claquant des doigts pour avertir les esprits de leur présence. Ils se purifiaient en se lavant les mains trois fois dans une fontaine, symbole de pureté originelle, et consommaient des fèves noires, représentant la communion entre les vivants et les morts. À travers des incantations répétées neuf fois, ils tentaient d’exorciser les esprits malfaisants et de marquer le début d’un nouveau cycle de vie.
La symbolique des Lemuria était profonde et multiple. Ces festivités exprimaient la piété des Romains envers leurs ancêtres défunts et leur crainte des esprits errants. Elles symbolisaient également le renouvellement de la vie après la mort, reflétant ainsi le cycle naturel de la vie et de la mort, semblable au renouveau printanier succédant à l’hiver. Les différents éléments des rituels, tels que le silence de minuit, les pieds nus et le lavage des mains, étaient chargés de symbolisme, favorisant le contact avec le monde des morts et la purification des participants.
L’héritage des Lemuria a perduré à travers l’histoire. Ces célébrations romaines ont probablement influencé la création de la fête catholique de la Toussaint, bien que cette théorie reste sujette à débat. De plus, le nom même des Lemuria a survécu dans les mythes romains, désignant des âmes tourmentées incapables de trouver le repos après une mort tragique ou violente.
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Dates
mai 9, 2025 - mai 13, 2025 (Toute la journée)