Nunc est bibendum est une association culturelle sans but lucratif dédiée à l’évocation de l’Antiquité par les arts de la table.
Evénement(s) de l’association à venir
avril
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🎉 NOTATE DIEM! 📅 Nunc est bibendum participera au prochain Festival Histoire et Cité à Genève: 🗓 JEUDI 3 AVRIL 2025 🔹 Flash-conférences : 📖 De la cage à la casserole : la consommation
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🎉 NOTATE DIEM! 📅
Nunc est bibendum participera au prochain Festival Histoire et Cité à Genève:
🗓 JEUDI 3 AVRIL 2025
🔹 Flash-conférences :
📖 De la cage à la casserole : la consommation antique des animaux
⏰ 17h30 à 18h30📍 Uni Dufour, Salle U260
🔹 Dégustation de plats antiques :
🍴 18h30 à 19h15 📍 RDC d’Uni Dufour, proche du bar La Guinguette
🖊 Réservez la date pour venir nous écouter, nous soutenir et nous aider! ✨
Organisateur
Les nouveautés du site
Exposition(s) ou festival(s) en vedette
février

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Personnifiée par la déesse Nox, la nuit recèle sous son voile nos passions, nos peurs
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Personnifiée par la déesse Nox, la nuit recèle sous son voile nos passions, nos peurs et nos rêves…
Le Musée romain vous plonge au cœur de la nuit et vous invite à en découvrir les différents aspects dans sa nouvelle exposition et au fil d’un riche programme culturel.
La nuit tombe sur Lousonna. Poussez la porte d’une demeure romaine et laissez-vous guider dans l’obscurité par la déesse Nox. Au fil de votre exploration, cette dernière lèvera le voile sur les multiples facettes de la nuit, si familière et si mystérieuse à la fois. Que savons-nous de la nuit, que provoque-t-elle chez nous, que révèle-t-elle de nous? Vous pensiez avoir percé les secrets de la nuit? Et si c’était elle qui en savait le plus sur vous…
Le Musée romain de Lausanne-Vidy vous propose une déambulation dans un univers poétique et onirique, rythmée par les illustrations murales de l’artiste Tami Hopf.
Dates
juin 21, 2024 - février 23, 2025 (Toute la journée)

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Gaulois, Carthaginois, Thraces, Syriens, Grecs… À travers le parcours de vie de six personnages,
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Gaulois, Carthaginois, Thraces, Syriens, Grecs… À travers le parcours de vie de six personnages, ayant réellement existé, la nouvelle exposition de Lugdunum – Musée et théâtres romains invite le visiteur au cœur de la dimension multiculturelle de l’Empire romain. Comment Rome maintient-elle son pouvoir au sein d’un territoire immense et pluriel ? Comment coexiste cette mosaïque de peuples et de coutumes ? Existe-il différentes façons d’être Romain?
L’exposition présente des collections du musée, enrichies de nombreux prêts exceptionnels du Louvre et d’autres institutions nationales et européennes, qui viennent appuyer et enrichir le récit de vie des personnages.
Elle fait également la part belle aux dispositifs interactifs et aux illustrations grands formats pour mieux s’immerger dans l’univers des personnages (projections animées pour faire parler les écritures ; cartes animées ; films ; manipulations ; récits sonores…).
Un projet artistique et participatif exceptionnel, en résonance avec cette exposition temporaire, vient débuter et clôturer le parcours d’exposition. Portée par le poète Mehdi Krüger et son collectif d’artistes, cette création contemporaine et évolutive invite les visiteurs à partager leurs trajectoires de vie lors d’ateliers d’écriture poétique et de captations vidéo, puis lors d’une performance scénique portée par l’artiste. Le programme détaillé sera dévoilé à la rentrée.
Dates
octobre 4, 2024 - juin 1, 2025 (Toute la journée)

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Cette exposition permet de découvrir les recherches sous-marines menées par l’UNIGE en Argolide (Grèce).
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Cette exposition permet de découvrir les recherches sous-marines menées par l’UNIGE en Argolide (Grèce). Les archéologues y explorent les vestiges de la préhistoire et de l’Antiquité́ qui ont été graduellement submergés par la montée du niveau de la mer. Le public est invité à se familiariser avec les différentes techniques utilisées et à découvrir les résultats obtenus.
L’exposition propose aussi, de manière originale, des reconstitutions des paysages anciens avec leur évolution au fil des millénaires, ainsi que l’impact que ces changements ont pu avoir sur les populations côtières.
lundi-vendredi: 7h30-19h
dimanche: 14h-17h
Fermé du 24 décembre au 1er janvier
SEU – Salle d’exposition de l’UNIGE
Uni Carl Vogt
66 boulevard Carl-Vogt
Accès TPG: lignes 2 et 19 (arrêt Musée d’ethnographie) / ligne 1 (arrêt École de Médecine)
Dates
décembre 9, 2024 - février 16, 2025 (Toute la journée)
Les prochaines fêtes du calendrier romain
février
202513févToute la journée15Repeating EventLupercalia
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Les Lupercales, célébrées dans la Rome antique du 13 au
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Les Lupercales, célébrées dans la Rome antique du 13 au 15 février, étaient des fêtes de purification et de fertilité en l’honneur de Faunus, dieu des forêts et des troupeaux. Situées près de la grotte du Lupercal au pied du mont Palatin, ces cérémonies impliquaient le sacrifice d’un bouc par les luperques, prêtres de Faunus, et des rituels de flagellation destinés à favoriser la fécondité des femmes. Inspirées par la légende de Romulus et Remus, nourris par une louve, ces rites marquaient la fin de l’année romaine et symbolisaient un passage et une régénération. Le festival comportait également des courses dans Rome où les jeunes hommes, vêtus de peaux de bouc, fouettaient les femmes pour encourager la procréation. Malgré les tentatives de réforme et les interdictions, notamment celles liées à l’édit de Milan et aux critiques chrétiennes, les Lupercales perdurèrent jusqu’à la période byzantine. La découverte en 2007 d’une grotte pouvant être le Lupercal historique souligne l’importance de ce festival dans l’antiquité romaine, malgré les débats sur son identification précise.
Lire notre article:
Saint-Valentin, quand les luperques calent
👉 Toutes les fêtes du calendrier romain
Dates
février 13, 2025 - février 15, 2025 (Toute la journée)
202513févToute la journée21Repeating EventParentalia
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Les Parentalia ou dies parentales («jours des ancêtres») étaient une fête de neuf jours tenue en l'honneur des ancêtres familiaux, commençant le 13 février. Bien que les Parentalia fussent une fête
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Les Parentalia ou dies parentales («jours des ancêtres») étaient une fête de neuf jours tenue en l’honneur des ancêtres familiaux, commençant le 13 février.
Bien que les Parentalia fussent une fête du calendrier religieux romain, leurs observances étaient principalement domestiques et familiales. Cependant, l’importance de la famille pour l’État romain s’exprimait par des cérémonies publiques le premier jour, aux Ides de février, lorsqu’une Vestale menait un rite pour les di parentes collectifs de Rome au tombeau de Tarpeia.
Ovide décrit des offrandes sacrées (sacrificia) de guirlandes de fleurs, de blé, de sel, de pain imbibé de vin et de violettes aux « ombres des morts » (Manes ou Di Manes) dans les tombes familiales, qui étaient situées en dehors de la limite sacrée de Rome (pomerium). Ces observances visaient à renforcer les obligations mutuelles et les liens protecteurs entre les vivants et les morts et constituaient un devoir légal du paterfamilias (chef de la famille). Les Parentalia se terminaient le 21 février avec les rites de minuit des Feralia, lorsque le paterfamilias s’adressait aux aspects malveillants et destructeurs de ses Manes.
Les Feralia étaient un rite d’apaisement et d’exorcisme : Ovide les considérait comme une affaire plus rustique, primitive et ancienne que les Parentalia eux-mêmes. Il semble qu’elles fonctionnaient comme un rituel de purification pour la Caristia, célébrée le lendemain, lorsque la famille tenait un banquet informel pour célébrer les liens affectueux entre eux et leurs ancêtres bienveillants (Lares). L’accent mis sur le culte collectif des Manes et des di parentes implique une conception de l’au-delà comme vague et dépourvue d’individuation. Dans des cultes ultérieurs, ils se voient attribuer des qualités personnelles, et dans le culte impérial, ils acquièrent un numen divin et deviennent des divi, entités divines.
De Parentalia à Caristia, tous les temples étaient fermés, les mariages étaient interdits et «les magistrats apparaissaient sans leurs insignes», une indication qu’aucune affaire officielle n’était conduite. William Warde Fowler décrit les Parentalia comme «pratiquement un renouvellement annuel du rite de sépulture».
Les individus pouvaient également être commémorés à leur anniversaire (dies natalis). Certains étaient commémorés tout au long de l’année à des jours marqués du mois, comme les Kalendes, Nones ou Ides, lorsque des lampes pouvaient être allumées sur la tombe. Les Lemuria, les 9, 11 et 13 mai, visaient à apaiser les esprits « sans famille et affamés » des morts.
Dates
février 13, 2025 - février 21, 2025 (Toute la journée)
202517févToute la journéeRepeating EventQuirinalia
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Les Quirinalia, célébrées le 17 février à Rome, rendaient hommage
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Les Quirinalia, célébrées le 17 février à Rome, rendaient hommage au dieu Quirinus. Cette fête publique et jour férié, dont les origines précises restent inconnues, est attestée dans le calendrier primitif romain, soulignant son ancienneté profonde, potentiellement préalable à la fondation de Rome.
Les festivités se déroulaient sur le Quirinal, site d’un temple dédié à Quirinus, plusieurs fois reconstruit et notamment embelli par Auguste. Parallèlement, la Fête des Fous, ou Stultorum Feriae, s’inscrit dans le cadre des Quirinalia, liée par certains auteurs anciens comme Ovide, Plutarque, et Festus à la Fornacalia, une fête impliquant le regroupement des citoyens romains par curies.
L’appellation « Fête des Fous » découle de la nécessité pour ceux ayant omis leur participation à la Fornacalia de se rattraper lors des Quirinalia. Cette interprétation est toutefois complexifiée par la nature non fixe de la Fornacalia, dont la date était annuellement choisie par le Curio Maximus, rendant ambiguë la coïncidence systématique avec le 17 février. Il est plausible que l’appellation renvoie davantage à des expressions de joie et d’extravagance propres aux Quirinalia, évoquant les cérémonies similaires de la fête des Fous médiévale.
Dates
février 17, 2025 Toute la journée
202521févToute la journéeRepeating EventFeralia
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Les Feralia constituent une des fêtes religieuses les plus significatives
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Les Feralia constituent une des fêtes religieuses les plus significatives de la Rome antique, honorant les esprits des ancêtres décédés. Cette célébration se déroulait le 21 février, marquant la fin de la période des Parentalia, une semaine de commémorations privées dédiées aux morts, débutant le 13 février. Ces festivités étaient essentielles dans le calendrier romain, non seulement pour les rites familiaux mais aussi pour la dimension publique et communautaire du dernier jour, les Feralia proprement dits.
Les origines de Feralia remontent à une tradition établie, selon la légende, par Énée, qui introduisit cette coutume dans les terres latines pour apaiser les ombres des morts. La fête symbolisait donc un moment de piété et de respect envers les ancêtres, reflétant la profondeur des croyances romaines sur l’au-delà et la continuité familiale.
Durant les Feralia, les Romains suspendaient toutes activités publiques et commerciales, fermaient les temples et éteignaient les autels, illustrant le caractère sacré et solennel de cette journée. Aucun mariage ne pouvait être célébré à cette date, soulignant la séparation stricte entre les vivants et les morts pendant cette période de commémoration. Les offrandes aux défunts étaient modestes mais symboliques, incluant des couronnes, des fleurs, un peu de nourriture et du vin déposés sur les tombes, suivant une coutume qui insistait sur la simplicité et l’humilité face aux morts. Ces rituels reflétaient une croyance que les morts demandaient peu et qu’ils étaient apaisés par de simples gestes de mémoire et de respect.
Une légende rapporte qu’une année, l’oubli de célébrer les Feralia aurait conduit à une épidémie de peste à Rome, signifiant que les esprits des morts, négligés, avaient envahi la ville. Ce n’est qu’après la reprise des offrandes rituelles que les esprits auraient retrouvé le repos et que la peste aurait cessé, illustrant la croyance profonde dans l’importance de ces rites pour maintenir l’équilibre entre le monde des vivants et celui des morts.
Le lendemain des Feralia, le 22 février, était célébré la Caristia, une fête de famille visant à renforcer les liens entre les vivants, dans un esprit de réconciliation et de bonheur familial après les hommages rendus aux défunts.
Ces traditions soulignent l’importance de la famille et de la mémoire des ancêtres dans la Rome antique, où les vivants entretenaient des liens étroits et respectueux avec leurs prédécesseurs décédés. Les Feralia, en tant que point culminant des Parentalia, constituaient un moment clé de ce dialogue entre les générations, ancrant la communauté dans un cycle de respect mutuel entre les morts et les vivants.
Dates
février 21, 2025 Toute la journée
mars
202501marsToute la journéeRepeating EventMatronalia
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Kalendis Martiis Denier d'argent frappé à l'effigie de Julia Mamaea, impératrice, et
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Kalendis Martiis

Dans l’ancienne religion romaine, les Matronalia (ou Matronales Feriae) était une fête célébrant Junon Lucina, la déesse de l’accouchement (« Junon qui apporte les enfants à la lumière »), de la maternité (mater signifie « mère » en latin) et des femmes en général. Cette célébration honorait également le rôle central des femmes dans la société et la famille.
Selon le calendrier romain originel, traditionnellement attribué à Romulus, la fête des Matronalia marquait le premier jour de l’année. Se tenant le premier mars (Martius), mois dédié à Mars, elle était également connue comme les Feriae Marti.
La date de ce festival était liée à la consécration d’un temple dédié à Juno Lucina sur la colline de l’Esquilin vers 268 av. J.-C., et pourrait aussi commémorer la paix entre les Romains et les Sabins. Ce jour-là, les femmes participaient à des rituels au temple, leurs cheveux détachés — une exception au strict code vestimentaire romain qui les obligeait habituellement à les attacher — et sans ceintures ni nœuds sur leurs vêtements.
Dans le cadre domestique, les femmes recevaient des présents de leurs maris et filles, et les époux romains étaient censés prier pour leurs épouses. Il était également attendu des femmes qu’elles préparent un repas pour les esclaves de la maison, qui bénéficiaient d’une journée de repos, à l’instar de la tradition des hommes romains durant la Saturnalia. Ce festival soulignait ainsi l’importance des femmes dans le tissu social et familial, offrant un rare moment de reconnaissance et de célébration de leur rôle dans l’antiquité romaine.
Dates
mars 1, 2025 Toute la journée
202501marsToute la journée24Repeating EventFeriae Marti
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Kalendis Martiis - Ante diem nonum Kalendas Apriles La danse des prêtres
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Kalendis Martiis – Ante diem nonum Kalendas Apriles

Les Feriae Marti, célébrées le premier jour de mars, marquaient le début de l’année religieuse dans l’ancien calendrier romain, honorant Mars, le dieu de la guerre et du renouveau printanier. Cette fête symbolisait non seulement l’arrivée du printemps mais aussi le début des campagnes militaires, reflétant l’importance de Mars non seulement comme divinité guerrière mais aussi comme force vitale du renouveau et de la fertilité.
Les célébrations des Feriae Marti s’entrelaçaient avec des rituels propices au nouveau cycle annuel, une tradition qui a perduré même après que mars a cessé d’être le premier mois de l’année. Le premier jour, dédié au dies natalis Martis (jour de naissance de Mars), voyait une variété de rituels et de sacrifices. Les femmes sacrifiaient des coqs, tandis que les hommes offraient des animaux plus imposants comme des taureaux, des porcs, des béliers, et occasionnellement des chevaux, pour honorer le dieu.
Une des caractéristiques les plus remarquables des Feriae Marti était la procession des prêtres Saliens. Ces prêtres, vêtus d’anciens atours militaires, parcouraient la ville en frappant leurs boucliers avec leurs épées, s’arrêtant pour réaliser des danses rituelles au son de la flûte et pour chanter le Carmen Saliare, un hymne ancien dont les paroles étaient incompréhensibles même pour les Romains de l’époque. Ces danses et chants avaient lieu principalement les 1er, 9, et 23 mars, marquant ainsi des moments forts du festival.
Selon la légende, Jupiter avait envoyé sur terre l’ancile, un bouclier sacré appartenant à Mars, et déclaré que le destin de Rome était lié à sa protection. Pour prévenir sa perte ou sa destruction, le roi Numa Pompilius aurait fait fabriquer plusieurs copies de cet ancile, qui étaient conservées et vénérées dans le temple de Mars et portées en procession par les Saliens.
Les Feriae Marti comprenaient également des rites de purification et de renouvellement, tels que le renouvellement des couronnes de laurier et du feu sacré dans le temple de Vesta, ainsi que la mise en scène de combats simulés dans le Champ de Mars, rappelant la préparation aux campagnes militaires.
Dates
mars 1, 2025 - mars 24, 2025 (Toute la journée)
202514marsToute la journéeRepeating EventMamuralia
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Pridie Idus Martias Panneau de mars, issu d'une mosaïque des mois (El
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Pridie Idus Martias

Dans l’ancienne religion romaine, les Mamuralia ou Sacrum Mamurio («Rite pour Mamurius») était un festival tenu le 14 ou le 15 mars, mentionné uniquement dans des sources de la fin de l’antiquité. Selon Joannes Lydus, un vieil homme portant des peaux d’animaux était battu rituellement avec des bâtons. Le nom est lié à Mamurius Veturius, qui, selon la tradition, était l’artisan qui avait fabriqué les boucliers rituels (ancilia) suspendus dans le temple de Mars. Comme le calendrier romain commençait à l’origine en mars, le Sacrum Mamurio est généralement considéré comme un rituel marquant la transition de l’ancienne année vers la nouvelle. Il partage certaines caractéristiques avec le rituel du bouc émissaire ou pharmakos.
Les boucliers étaient gardés par les prêtres de Mars, les Salii, qui les utilisaient dans leurs rituels. En guise de paiement, Mamurius a demandé que son nom soit préservé et commémoré dans le Carmen Saliare, un hymne chanté par les Salii lorsqu’ils manipulaient les boucliers et effectuaient leur danse armée. Des fragments de cet hymne archaïque, dont l’invocation de Mamurius, subsistent encore. Plusieurs sources mentionnent cette invocation et l’histoire de l’artisan, mais seul Lydus décrit le rituel du vieil homme battu.
Mamurius aurait également fabriqué un remplacement en bronze pour une statue en érable de Vertumnus, apportée à Rome du temps de Romulus. Il pourrait avoir été Oscan et aurait été enterré dans sa terre natale, comme le suggère la fin d’un poème sur Vertumnus, où Propertius exprime le souhait que la terre osque ne consume pas les mains habiles de Mamurius. Veturius est considéré comme un nom de famille étrusque ou osque.
Mamurius Veturius est devenu le surnom de Marcus Aurelius Marius Augustus, un ancien forgeron ou métallurgiste qui fut brièvement empereur romain en 269.
Le rituel
La description la plus complète du rituel connu sous le nom de Mamuralia nous est donnée par Joannes Lydus dans son œuvre du 6ème siècle, De mensibus (« Concernant les Mois »). Lydus rapporte qu’un vieil homme, appelé Mamurius, était vêtu de peaux d’animaux et battu avec des bâtons blancs, c’est-à-dire des branches écorcées. Cette pratique pourrait symboliquement inverser la couverture de la peau humaine lisse par des peaux d’animaux rugueuses. Bien que Lydus ne mentionne pas explicitement l’exil du vieil homme hors de la ville, les chercheurs en déduisent généralement qu’il le fut. Dans le mythe des ancilia, le personnage de Mamurius apparaît comme bienveillant, rendant sa punition imméritée.
La tardiveté de ce récit soulève des questions quant à l’authenticité ou l’ancienneté du festival, puisque les références dans les calendriers républicains et impériaux ou les sources littéraires sont absentes ou indirectes. Lydus aurait pu mal interpréter les rites Salien. Servius mentionne un jour consacré à Mamurius où les Salii « frappaient une peau en imitation de son art », c’est-à-dire les coups portés par un forgeron. Minucius Felix note que les Salii frappaient des peaux alors que les boucliers étaient portés en procession. Deux mosaïques de l’époque impériale ont été interprétées comme illustrant le rite de Mamurius. La compréhension de Mamurius par Lydus pourrait être liée aux légendes médiévales du woodwose ou homme sauvage des bois, jouant un rôle similaire dans les cérémonies d’hiver ou du Nouvel An liées à la Nuit des Rois et au carnaval.
Dates
mars 14, 2025 Toute la journée
202517marsToute la journéeRepeating EventLiberalia
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Ante diem sextum decimum Kalendas Apriles Buste de Dionysos dans le temple de Liber Pater sur
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Ante diem sextum decimum Kalendas Apriles

Les Liberalia étaient une célébration annuelle en l’honneur de Liber Pater et Libera, qui avait lieu chaque 17 mars dans la Rome antique. Mentionnée sur le calendrier de Numa Pompilius, un des plus anciens calendriers romains, cette fête coïncidait avec l’Agonium Martiale selon d’autres calendriers, bien que cette association ne fût pas courante ni populaire. La nature précise des célébrations des Liberalia reste partiellement inconnue, distincte d’autres fêtes liées au Liber Pater hellénisé, comme les Cerealia ou les Bacchanalia. Contrairement à ces dernières, les Liberalia n’étaient pas associées aux jeux scéniques, connus sous le nom de ludi Liberales.
Selon Ovide, le jour des Liberalia était marqué par la présence de vieilles femmes, décrites par Varron comme des prêtresses de Liber, vendant des gâteaux de farine, miel et huile, et offrant des morceaux de ces gâteaux sur un petit autel en l’honneur du dieu. Tertullien note également la tradition des familles dînant devant leur porte ce jour-là. Ces rites n’ont aucun lien avec les vendanges, soulignant une distinction claire avec d’autres célébrations en l’honneur de Liber Pater.
Un élément central des Liberalia était la prise de la toge virile, symbolisant le passage de l’enfance à l’âge adulte et l’entrée dans la vie publique. Ce rituel impliquait des processions familiales menant les jeunes hommes au forum pour revêtir la toge blanche après un sacrifice matinal aux Lares. Cette transition marquait l’introduction officielle du jeune homme dans la société, suivie d’un sacrifice au Capitole. Ce jour représentait donc une étape significative dans la vie des jeunes Romains, avec des festivités spécifiques reflétant leur entrée dans la citoyenneté adulte.
Dates
mars 17, 2025 Toute la journée