Nunc est bibendum est une association culturelle sans but lucratif dédiée à l’évocation de l’Antiquité par les arts de la table.
Evénement(s) de l’association à venir
avril
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🎉 NOTATE DIEM! 📅 Nunc est bibendum participera au prochain Festival Histoire et Cité à Genève: 🗓 JEUDI 3 AVRIL 2025 🔹 Flash-conférences : 📖 De la cage à la casserole : la consommation
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🎉 NOTATE DIEM! 📅
Nunc est bibendum participera au prochain Festival Histoire et Cité à Genève:
🗓 JEUDI 3 AVRIL 2025
🔹 Flash-conférences :
📖 De la cage à la casserole : la consommation antique des animaux
⏰ 17h30 à 18h30📍 Uni Dufour, Salle U260
🔹 Dégustation de plats antiques :
🍴 18h30 à 19h15 📍 RDC d’Uni Dufour, proche du bar La Guinguette
🖊 Réservez la date pour venir nous écouter, nous soutenir et nous aider! ✨
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mars

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Venez découvrir Saisons romaines, la nouvelle exposition temporaire du musée, organisée en partenariat avec le
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Venez découvrir Saisons romaines, la nouvelle exposition temporaire du musée, organisée en partenariat avec le musée d’Archéologie nationale – Domaine national de Saint-Germain-en-Laye.
La mosaïque des Saisons
Datée du IIIe siècle, la mosaïque dite des Saisons, représente des activités agricoles ou des rituels regroupés autour de
personnifications des quatre saisons.
Découverte sur le site archéologique de Saint-Romain-en-Gal en octobre 1890, elle a été acquise par le musée du Louvre en 1892.
Conservée au musée d’Archéologie nationale depuis 1935, elle a fait l’objet d’une importante restauration par l’atelier de restauration
de mosaïques et d’enduits peints du musée de Saint-Romain-en-Gal en 2022 et en 2023.
La mosaïque des Saisons est présentée pour la première fois sur son lieu de découverte.
Dates
juin 21, 2024 - décembre 31, 2026 (Toute la journée)

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Gaulois, Carthaginois, Thraces, Syriens, Grecs… À travers le parcours de vie de six personnages,
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Gaulois, Carthaginois, Thraces, Syriens, Grecs… À travers le parcours de vie de six personnages, ayant réellement existé, la nouvelle exposition de Lugdunum – Musée et théâtres romains invite le visiteur au cœur de la dimension multiculturelle de l’Empire romain. Comment Rome maintient-elle son pouvoir au sein d’un territoire immense et pluriel ? Comment coexiste cette mosaïque de peuples et de coutumes ? Existe-il différentes façons d’être Romain?
L’exposition présente des collections du musée, enrichies de nombreux prêts exceptionnels du Louvre et d’autres institutions nationales et européennes, qui viennent appuyer et enrichir le récit de vie des personnages.
Elle fait également la part belle aux dispositifs interactifs et aux illustrations grands formats pour mieux s’immerger dans l’univers des personnages (projections animées pour faire parler les écritures ; cartes animées ; films ; manipulations ; récits sonores…).
Un projet artistique et participatif exceptionnel, en résonance avec cette exposition temporaire, vient débuter et clôturer le parcours d’exposition. Portée par le poète Mehdi Krüger et son collectif d’artistes, cette création contemporaine et évolutive invite les visiteurs à partager leurs trajectoires de vie lors d’ateliers d’écriture poétique et de captations vidéo, puis lors d’une performance scénique portée par l’artiste. Le programme détaillé sera dévoilé à la rentrée.
Dates
octobre 4, 2024 - juin 1, 2025 (Toute la journée)
Les prochaines fêtes du calendrier romain
mars
202501marsToute la journée24Repeating EventFeriae Marti
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Kalendis Martiis - Ante diem nonum Kalendas Apriles La danse des prêtres
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Kalendis Martiis – Ante diem nonum Kalendas Apriles

Les Feriae Marti, célébrées le premier jour de mars, marquaient le début de l’année religieuse dans l’ancien calendrier romain, honorant Mars, le dieu de la guerre et du renouveau printanier. Cette fête symbolisait non seulement l’arrivée du printemps mais aussi le début des campagnes militaires, reflétant l’importance de Mars non seulement comme divinité guerrière mais aussi comme force vitale du renouveau et de la fertilité.
Les célébrations des Feriae Marti s’entrelaçaient avec des rituels propices au nouveau cycle annuel, une tradition qui a perduré même après que mars a cessé d’être le premier mois de l’année. Le premier jour, dédié au dies natalis Martis (jour de naissance de Mars), voyait une variété de rituels et de sacrifices. Les femmes sacrifiaient des coqs, tandis que les hommes offraient des animaux plus imposants comme des taureaux, des porcs, des béliers, et occasionnellement des chevaux, pour honorer le dieu.
Une des caractéristiques les plus remarquables des Feriae Marti était la procession des prêtres Saliens. Ces prêtres, vêtus d’anciens atours militaires, parcouraient la ville en frappant leurs boucliers avec leurs épées, s’arrêtant pour réaliser des danses rituelles au son de la flûte et pour chanter le Carmen Saliare, un hymne ancien dont les paroles étaient incompréhensibles même pour les Romains de l’époque. Ces danses et chants avaient lieu principalement les 1er, 9, et 23 mars, marquant ainsi des moments forts du festival.
Selon la légende, Jupiter avait envoyé sur terre l’ancile, un bouclier sacré appartenant à Mars, et déclaré que le destin de Rome était lié à sa protection. Pour prévenir sa perte ou sa destruction, le roi Numa Pompilius aurait fait fabriquer plusieurs copies de cet ancile, qui étaient conservées et vénérées dans le temple de Mars et portées en procession par les Saliens.
Les Feriae Marti comprenaient également des rites de purification, tels que le renouvellement des couronnes de laurier et du feu sacré dans le temple de Vesta, ainsi que la mise en scène de combats simulés dans le Champ de Mars, rappelant la préparation aux campagnes militaires.
Dates
mars 1, 2025 - mars 24, 2025 (Toute la journée)
202514marsToute la journéeRepeating EventMamuralia
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Pridie Idus Martias Panneau de mars, issu d'une mosaïque des mois (El
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Pridie Idus Martias

Dans l’ancienne religion romaine, les Mamuralia ou Sacrum Mamurio («Rite pour Mamurius») était un festival tenu le 14 ou le 15 mars, mentionné uniquement dans des sources de la fin de l’antiquité. Selon Joannes Lydus, un vieil homme portant des peaux d’animaux était battu rituellement avec des bâtons. Le nom est lié à Mamurius Veturius, qui, selon la tradition, était l’artisan qui avait fabriqué les boucliers rituels (ancilia) suspendus dans le temple de Mars. Comme le calendrier romain commençait à l’origine en mars, le Sacrum Mamurio est généralement considéré comme un rituel marquant la transition de l’ancienne année vers la nouvelle. Il partage certaines caractéristiques avec le rituel du bouc émissaire ou pharmakos.
Les boucliers étaient gardés par les prêtres de Mars, les Salii, qui les utilisaient dans leurs rituels. En guise de paiement, Mamurius a demandé que son nom soit préservé et commémoré dans le Carmen Saliare, un hymne chanté par les Salii lorsqu’ils manipulaient les boucliers et effectuaient leur danse armée. Des fragments de cet hymne archaïque, dont l’invocation de Mamurius, subsistent encore. Plusieurs sources mentionnent cette invocation et l’histoire de l’artisan, mais seul Lydus décrit le rituel du vieil homme battu.
Mamurius aurait également fabriqué un remplacement en bronze pour une statue en érable de Vertumnus, apportée à Rome du temps de Romulus. Il pourrait avoir été Oscan et aurait été enterré dans sa terre natale, comme le suggère la fin d’un poème sur Vertumnus, où Propertius exprime le souhait que la terre osque ne consume pas les mains habiles de Mamurius. Veturius est considéré comme un nom de famille étrusque ou osque.
Mamurius Veturius est devenu le surnom de Marcus Aurelius Marius Augustus, un ancien forgeron ou métallurgiste qui fut brièvement empereur romain en 269.
Le rituel
La description la plus complète du rituel connu sous le nom de Mamuralia nous est donnée par Joannes Lydus dans son œuvre du 6ème siècle, De mensibus (« Concernant les Mois »). Lydus rapporte qu’un vieil homme, appelé Mamurius, était vêtu de peaux d’animaux et battu avec des bâtons blancs, c’est-à-dire des branches écorcées. Cette pratique pourrait symboliquement inverser la couverture de la peau humaine lisse par des peaux d’animaux rugueuses. Bien que Lydus ne mentionne pas explicitement l’exil du vieil homme hors de la ville, les chercheurs en déduisent généralement qu’il le fut. Dans le mythe des ancilia, le personnage de Mamurius apparaît comme bienveillant, rendant sa punition imméritée.
La tardiveté de ce récit soulève des questions quant à l’authenticité ou l’ancienneté du festival, puisque les références dans les calendriers républicains et impériaux ou les sources littéraires sont absentes ou indirectes. Lydus aurait pu mal interpréter les rites Salien. Servius mentionne un jour consacré à Mamurius où les Salii « frappaient une peau en imitation de son art », c’est-à-dire les coups portés par un forgeron. Minucius Felix note que les Salii frappaient des peaux alors que les boucliers étaient portés en procession. Deux mosaïques de l’époque impériale ont été interprétées comme illustrant le rite de Mamurius. La compréhension de Mamurius par Lydus pourrait être liée aux légendes médiévales du woodwose ou homme sauvage des bois, jouant un rôle similaire dans les cérémonies d’hiver ou du Nouvel An liées à la Nuit des Rois et au carnaval.
Dates
mars 14, 2025 Toute la journée
202517marsToute la journéeRepeating EventLiberalia
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Ante diem sextum decimum Kalendas Apriles Buste de Dionysos dans le temple de Liber Pater sur
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Ante diem sextum decimum Kalendas Apriles

Les Liberalia étaient une célébration annuelle en l’honneur de Liber Pater et Libera, qui avait lieu chaque 17 mars dans la Rome antique. Mentionnée sur le calendrier de Numa Pompilius, un des plus anciens calendriers romains, cette fête coïncidait avec l’Agonium Martiale selon d’autres calendriers, bien que cette association ne fût pas courante ni populaire. La nature précise des célébrations des Liberalia reste partiellement inconnue, distincte d’autres fêtes liées au Liber Pater hellénisé, comme les Cerealia ou les Bacchanalia. Contrairement à ces dernières, les Liberalia n’étaient pas associées aux jeux scéniques, connus sous le nom de ludi Liberales.
Selon Ovide, le jour des Liberalia était marqué par la présence de vieilles femmes, décrites par Varron comme des prêtresses de Liber, vendant des gâteaux de farine, miel et huile, et offrant des morceaux de ces gâteaux sur un petit autel en l’honneur du dieu. Tertullien note également la tradition des familles dînant devant leur porte ce jour-là. Ces rites n’ont aucun lien avec les vendanges, soulignant une distinction claire avec d’autres célébrations en l’honneur de Liber Pater.
Un élément central des Liberalia était la prise de la toge virile, symbolisant le passage de l’enfance à l’âge adulte et l’entrée dans la vie publique. Ce rituel impliquait des processions familiales menant les jeunes hommes au forum pour revêtir la toge blanche après un sacrifice matinal aux Lares. Cette transition marquait l’introduction officielle du jeune homme dans la société, suivie d’un sacrifice au Capitole. Ce jour représentait donc une étape significative dans la vie des jeunes Romains, avec des festivités spécifiques reflétant leur entrée dans la citoyenneté adulte.
Dates
mars 17, 2025 Toute la journée
202519marsToute la journéeRepeating EventQuinquatria
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Ante diem quartum decimum Kalendas Apriles Les Quinquatria ou Quinquatrus était une fête consacrée à la déesse Minerve, célébrée du 19 au 23 mars. Selon Varron, elle était
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Les Quinquatria ou Quinquatrus était une fête consacrée à la déesse Minerve, célébrée du 19 au 23 mars. Selon Varron, elle était ainsi appelée parce qu’elle avait lieu le cinquième jour après les Ides. Varron et Festus affirment que le Quinquatrus ne durait qu’un jour, mais Ovide dit qu’il durait cinq jours, d’où son nom: le premier jour, le sang n’était pas versé, mais les quatre derniers jours, il y avait des combats de gladiateurs. Le premier jour était la fête proprement dite, et les quatre suivants étaient une extension faite peut-être à l’époque de César pour satisfaire le peuple. Les anciens calendriers religieux romains n’attribuent qu’un seul jour à la fête.
Ovide dit que cette fête était célébrée en commémoration de l’anniversaire de Minerve; mais selon Festus, elle était sacrée pour Minerve parce que son temple sur l’Aventin était consacré ce jour-là. Le cinquième jour de la fête, selon Ovide, les trompettes utilisées dans les rites sacrés étaient purifiées; mais il semble qu’il s’agissait à l’origine d’une fête distincte appelée Tubilustrium, que les anciens calendriers plaçaient le 23 mars. Lorsque la célébration de Quinquatrus a été étendue à cinq jours, le Tubilustrium est tombé le dernier jour de cette fête.
Comme cette fête était sacrée pour Minerve, il semble que les femmes avaient l’habitude de consulter des voyantes et des devins ce jour-là. Domitien la faisait célébrer chaque année dans sa villa d’Alban, située au pied des collines albanaises, et instituait un collège pour superviser la fête, qui consistait en des spectacles de bêtes sauvages, des représentations de pièces de théâtre et des concours d’orateurs et de poètes.
Lors des Quinquatria, en 59, Néron a invité sa mère, Agrippine la Jeune, dans sa villa près de Baïes, pour tenter de l’assassiner.
Dates
mars 19, 2025 Toute la journée
avril
202501avrToute la journéeRepeating EventVeneralia
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Kalendis Aprilibus Les Veneralia était une ancienne fête romaine célébrée le 1er avril en l'honneur de Vénus Verticordia ("Vénus qui change les cœurs") et de Fortuna Virilis ("Fortune virile"). Le
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Kalendis Aprilibus
Les Veneralia était une ancienne fête romaine célébrée le 1er avril en l’honneur de Vénus Verticordia (« Vénus qui change les cœurs ») et de Fortuna Virilis (« Fortune virile »).
Le culte de Vénus Verticordia a été établi en 220 avant J.-C., juste avant le début de la deuxième guerre punique, en réponse aux conseils d’un oracle sibyllin, lorsqu’une série de prodiges a été considérée comme signifiant le mécontentement divin face aux offenses sexuelles commises par des Romains de toutes catégories et classes, y compris plusieurs hommes et trois vierges vestales. Sa statue a été dédiée par une jeune femme, choisie comme la plus pudica (sexuellement pure) de Rome par un comité de matrones romaines. À l’origine, la statue se trouvait probablement dans le temple de Fortuna Virilis. Ce culte, plus ancien que celui de Vénus Verticordia mais peut-être perçu comme faible ou en perte de vitesse, a pu bénéficier du soutien moral et religieux de Vénus en tant que divinité relativement nouvelle mais plus ancienne; pour Ovide, l’acceptation par Vénus de l’épithète et de ses responsabilités représentait le propre changement d’avis de la déesse. En 114 av. J.-C., Vénus Verticordia a reçu son propre temple. Elle était destinée à persuader les Romains de tous sexes et de toutes classes sociales, qu’ils soient mariés ou non, de chérir les convenances et la moralité sexuelles traditionnelles connues pour plaire aux dieux et profiter à l’État. Pendant les Veneralia, son image de culte était transportée de son temple aux thermes pour hommes, où elle était déshabillée et lavée à l’eau chaude par ses assistantes, puis enguirlandée de myrte. Lors des Veneralia, les femmes et les hommes demandaient à Vénus Verticordia son aide pour les affaires de cœur, le sexe, les fiançailles et le mariage. Fortuna Virilis recevait également son culte le même jour.
Pour en savoir plus:
Dates
avril 1, 2025 Toute la journée
202504avrToute la journée10Repeating EventMegalesia
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Pridie Nonas Apriles - Ante diem quartum Idus Apriles
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Pridie Nonas Apriles – Ante diem quartum Idus Apriles

Les Megalesia, également appelées Mégalésies ou Megalensia, étaient des festivités accompagnées de jeux, de concours et de représentations théâtrales à caractère votif, connus sous le nom de Jeux mégalésiens, célébrés dans la Rome antique en avril en l’honneur de Cybèle, la grande déesse, d’où le nom de ces festivités et de ces jeux.
L’origine des Megalesia remonte à la deuxième guerre punique, lorsque les Romains cherchèrent la protection de nouveaux dieux. En 204 av. J.-C., Scipion Nasica reçut la statue de Cybèle, apportée de Pessinonte à Rome. La réception de la déesse le 4 avril fut marquée par une procession magnifique et des jeux, avec de nombreux dons offerts à la déesse au sanctuaire de la Victoire, son hôtesse provisoire sur le mont Palatin. Cependant, la célébration annuelle des jeux scéniques débuta treize ans plus tard, en avril 191 av. J.-C., lorsque Marcus Iunius Brutus dédia le temple construit en l’honneur de Cybèle.
Les festivités duraient sept jours, du 4 au 10 avril, culminant le jour de la fête de Cybèle. Elles étaient caractérisées par des réjouissances et des festins, avec des processions bruyantes et des banquets organisés en l’honneur de la déesse. En 161 av. J.-C., le Sénat romain émit un décret limitant les dépenses excessives pendant ces festivités.
Les Jeux mégalésiens étaient initialement des spectacles scéniques, se déroulant devant le temple de Cybèle sur le mont Palatin, mais plus tard, ils s’étendirent aux théâtres. Organisés sous la présidence des édiles curules, ces jeux étaient considérés comme des manifestations chastes, solennelles et religieuses, en contraste avec les jeux brutaux et sanglants des cirques.
Dates
avril 4, 2025 - avril 10, 2025 (Toute la journée)
202512avrToute la journée19Repeating EventCerealia
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Pridie Idus Apriles - Ante diem tertium decimum Kalendas Maias
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Pridie Idus Apriles – Ante diem tertium decimum Kalendas Maias

Les Cerealia, ou jeux de Cérès (ludi cereales), étaient des festivités romaines en l’honneur de la déesse Cérès. Le culte de Cérès à Rome remonte à -493, d’après les Livres sibyllins, lorsque le temple de la déesse grecque Déméter, latinisée en Cérès, fut érigé près du Circus Maximus. Ce temple, le premier de style grec construit à Rome par des Grecs, conserva des rituels entièrement grecs, avec des prêtresses et des prières en langue grecque. Ce culte était particulièrement orienté vers les plébéiens, contrairement aux pratiques des familles patriciennes. Les édiles plébéiens étaient chargés de sa surveillance, et ils distribuaient du blé et du pain au peuple en période de crise depuis le temple de Cérès, appelé aedes Cereris.
La principale fête du culte, les Cerealia ou ludi Cereris, se déroulait initialement de manière exceptionnelle, puis fut fixée annuellement du 12 au 19 avril. Cette célébration marquait le retour de Proserpine sur terre, une légende associée à l’invention de l’agriculture. Les sacrifices offerts à Cérès étaient principalement des gâteaux de miel, du lait, de l’encens et des flambeaux allumés, à l’exception d’une truie. Les festivités comprenaient également des jeux sur plusieurs jours, auxquels les plébéiens invitaient les patriciens en retour de leur invitation aux Megalesia. Le dernier jour était le plus éclatant, avec des processions à la campagne et au cirque en ville, des courses de chevaux et une chasse aux renards portant des torches allumées, destinée à prévenir une maladie du blé appelée robigo.
Une autre fête en l’honneur de Cérès, le sacrum anniversarium Cereris, était célébrée en août, peu de temps avant la deuxième guerre punique. Cette célébration, instituée après la bataille de Cannes en 216 av. J.-C., était exclusivement réservée aux femmes, qui offraient à la déesse les prémices des champs après neuf jours d’abstinence et revêtaient des vêtements blancs et des couronnes d’épis. Le jejunium Cereris, un jeûne établi en -191, était célébré chaque année le quatrième jour d’octobre, en correspondance avec les thesmophories grecques.
Dates
avril 12, 2025 - avril 19, 2025 (Toute la journée)
202521avrToute la journéeRepeating EventParilia / Romaea
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Ante diem undecimum Kalendas Maias Les Parilia représentées en 1783
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Ante diem undecimum Kalendas Maias

Les Parilia, ou Palilia[1], étaient une fête rurale romaine célébrée chaque année le 21 avril. Cette célébration, profondément ancrée dans la tradition pastorale, visait à purifier les moutons et les bergers afin d’assurer leur prospérité pour l’année à venir. Au-delà de leur aspect pastoral, les Parilia ont évolué pour devenir l’anniversaire de Rome, symbolisant la fondation de la ville et sa puissance croissante.
Origines et évolution
Les origines des Parilia remontent à une époque antérieure à la fondation de Rome, comme le suggèrent son caractère pastoral et pré-agricole. Décrit par Ovide dans ses Fastes, les Parilia étaient à l’origine une fête célébrée par les bergers pour implorer la protection de Palès, divinité protectrice des troupeaux et des bergers dont le genre n’est pas certain.
Pendant la République romaine, l’agriculture occupait une place centrale dans l’identité romaine et les Parilia ont pris un caractère plus rural. La fête s’est étendue à l’ensemble de la population rurale, célébrant la fertilité des terres et le bien-être des troupeaux.
Avec l’urbanisation croissante et la montée en puissance de Rome, les Parilia ont connu une transformation significative. Au 1er siècle avant notre ère, sous Jules César, des jeux ont été ajoutés à la cérémonie, soulignant la puissance et les victoires militaires de Rome. Plus tard, sous l’empereur Caligula, la fête s’est encore enrichie d’une procession de prêtres, de nobles et d’enfants, chantant les louanges de l’empereur et escortant un bouclier d’or jusqu’au Capitole.
En 121 de notre ère, sous l’empereur Hadrien, un nouveau temple dédié à Vénus et Rome a été érigé et le nom de la fête a été changé en Romaea (ou dies natalis Romae ou encore natalis Urbis). Cette transformation marque l’intégration définitive des Parilia dans le calendrier officiel romain et leur association avec la fondation de la ville.
Le Parilia se déroulait en deux parties distinctes: une cérémonie rurale et une cérémonie urbaine.
Cérémonie rurale
La cérémonie rurale, menée par le berger lui-même, était profondément ancrée dans les traditions pastorales. Dès l’aube, le berger purifiait les moutons et les bergeries en les aspergeant d’eau lustrale et en brûlant un feu de paille, de branches d’olivier, de laurier et de soufre. Ce feu de purification, symbolisant la protection contre les maladies et les mauvais esprits, était franchi par le berger et ses moutons dans un acte de purification collective.
Des offrandes de millet, de gâteaux et de lait étaient ensuite présentées à Palès, implorant sa bienveillance sur les troupeaux et les pâturages. Le berger récitait ensuite des prières, demandant à la divinité de le protéger, lui et son troupeau, des maux et des accidents.
La cérémonie s’achevait par la consommation de burranica, un breuvage à base de lait et de sapa (vin cuit), suivi de trois sauts du berger par-dessus le feu de joie.
Cérémonie urbaine
La cérémonie urbaine, dirigée par un prêtre, intégrait des éléments d’autres fêtes religieuses romaines, reflétant la complexité du paysage religieux romain.
Outre les éléments purificateurs présents dans la cérémonie rurale, la cérémonie urbaine incluait des sacrifices d’une vache pleine à Tellus, divinité de la terre, et du cheval victorieux de la course de chars du 15 octobre de l’année précédente. Les cendres du veau et le sang du cheval, prélevés sur sa tête, étaient mélangés à la paille de fèves brûlée du feu de joie, conférant à la cérémonie une dimension propitiatoire pour la fertilité des champs et des troupeaux.
[1] Pălīlis, e, de Palès: Ov. F. 4, 898 ; M. 14, 774; Tib. 2, 5, 87 Palilia (Parilia, Varro R. 2, 1, 9; Col.; Plin.), ium ou iōrum, n. pl., Palilies ou Parilies, fêtes en l’honneur de Palès: Varro L. 6, 15 ; Cic. Div. 2, 98; Ov. F. 4, 721; cf. Fest. 222.
Dates
avril 21, 2025 Toute la journée