2 | Bataille | Stratégie | Facile | Court |
Histoire
Ce jeu de pions très simple est connu en Egypte ancienne, en Grèce, puis dans tout le monde romain. Le poète Ovide le mentionne brièvement dans deux de ses œuvres (L’art d’aimer, III 365-66, et Tristes, II 480-81): «On y joue au moyen de trois petites pierres (terni lapilli) pour chaque joueur, sur une petite table dressée à cet effet; pour gagner, il faut amener ses trois pièces sur une même ligne».
Le plateau de jeu est très simple: il comporte 9 cases ou intersections, disposées de différentes façons (voir trois représentations ci-dessous). La forme ronde est contestée. On l’a retrouvée gravée un peu partout. Mais dans la grande majorité des cas, notamment quand elle est gravée sur des murs, c’est à l’évidence le symbole de la roue et non un plateau de jeu.
La façon de jouer était probablement proche de celle de notre jeu de Morpion ou Tic-tac-toe et de la Marelle.
Mise en place
3 pions par personne (foncés pour l’une, clairs pour l’autre).
Plateau de jeux carré constituant 9 intersections ou 9 cases.
But du jeu
Réussir à aligner ses trois pions.
Déroulement de la partie
On décide ou on tire au sort la joueuse ou le joueur qui commence.
Chaque personne place ensuite, à tour de rôle, un pion sur une intersection de son choix, en tentant d’aligner ses trois pions.
Lorsque les trois pions sont sur le plateau, les joueuses ou joueurs déplacent à tour de rôle un pion de leur choix vers une intersection (ou une case) voisine libre, pour tenter de les aligner, tout en empêchant l’adversaire d’en faire autant.
La joueuse ou le joueur qui réussit à aligner ses trois pions remporte la partie.