20 juin 2024

Quid novi?

L'art du bien manger n'a pas pris une ride

Dans un passionnant article intitulé «Manger sain, manger romain»*, Dimitri Tilloi-d’Ambrosi décrit les préceptes alimentaires préconisés par nombre d'auteurs de l'époque romaine antique: profiter sans abuser des richesses d'une terre fertile pour manger sain, local, de saison, sans faire subir aux aliments d'importantes transformations.

L'écho avec les préoccupation contemporaines, si l'on s'extrait de l'économie mondialisée, est puissant: l'art du bien manger pour bien vivre a beau être vieux de quelques millénaires, il n'a pas pris une ride.

Que la période estivale - avec ces deux corollaires soleil et repos - vous permette d'appliquer ces principes.

Nous souhaitons vous retrouver en pleine forme en septembre!

*Kentron, revue pluridisciplinaire du monde antique, 35, 2019

Le dessin du mois

Cotyle

Le ou la cotyle, κοτύλη en grec ancien, a comme premier sens un creux, une cavité. Par métonymie, cela désigne ce petit vase à boire correspondant à notre verre à eau, notre quart.

Dans l’imaginaire des Romains, c’est plutôt le demi (ἥμισυς en grec) qui leur serait venu en tête, car son autre nom, hémine, renvoie à une unité de mesure valant un demi setier (ou sextarius). Tout un ensemble d’unités de mesure à explorer!

Nous y étions

Trois riches weekend de dégustation

Nunc est bibendum a récemment enrichi trois événements culturels avec de la cuisine romaine antique.

Le 25 mai, lors de la Nuit des Musées à la Collection des moulages de Genève, nous avons proposé une dégustation de mets antiques, captivant les visiteurs avec des saveurs historiques uniques.

Au Spectaculum de Nyon, les 8 et 9 juin, nous avons animé une présentation de jeux antiques et une démonstration culinaire, offrant une immersion dans la vie quotidienne romaine.

Enfin, le 15 juin à Pully, un somptueux banquet romain accompagné d'explications sur les plats traditionnels a transporté les convives 2000 ans en arrière.

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Une rue peu fréquentable, mais si appréciée
Méfiance si vous vous y frottez: elle peut provoquer des brûlures de la peau sévère. La rue dont il s’agit ici est une plante à la réputation ambivalente, mais néanmoins très appréciée des peuples antiques: la rue.
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